Malgré l'abandon définitif de mes cours au Lycée, que je ne considérais pas comme une échec scolaire, je n'allais finalement pas rester inactive très longtemps malgré le différent qui m'opposait à mes parents.
En effet ils étaient peut-être très terre à terre, mais s'inquiétaient malgré tout pour mon avenir.
C'est ainsi qu'ils décidèrent de m'inscrire aux Cours Pigier, afin d'y apprendre la sténographie, la dactylographie et la comptabilité que j'avais en horreur.
C'était une époque où toutes les filles rêvaient de devenir sténo-dactylo, et personnellement je trouvais cela sans intérêt.
Je suivis donc avec assiduité ces cours onéreux et probablement un sacrifice financier pour mes parents, et je découvrais malgré tout, avec beaucoup d'intérêt la sténographie que finalement j'utilisai peu au tout début de mon parcours professionnel, et qui m'a été d'une grande utilité, bien plus tard, pour comprendre le principe syllabique plus ou moins identique de la langue arabe que j'ai étudiée il y a quelques années.
Quant à la dactylographie, mes doigts ont fait leurs premiers exercices sur une vieille machine Underwood, et je tapais si rapidement que toutes les tiges métalliques des touches s'emmêlaient, jusqu'au jour où on décida de me faire passer à la vitesse supérieure qui se résumait par une nouvelle machine électrique IBM , dernier cri où tous les caractères figuraient sur une petite sphère métallique qui se déplaçait en tournant sur elle-même. Fini les tiges métalliques qui s'emmêlaient, ce qui permettait une meilleure performance de rapidité.
Je ne savais pas à cette époque que j'allais devenir, malgré moi, une virtuose du clavier, par cet entrainement théorique que j'allais mettre en pratique avec ce qui m'attendait par la suite...........