Je ne suis pas un spécialiste de la question de la redition socialiste. Je ne me suis jamais trouvé dans la posture de devoir délaisser une conviction; en clair je ne me suis jamais trouvé dans la situation cocasse et surtout pitoyable de mettre de l'eau dans le vin de ma colère comme tout un chacun peut l'observer avec les déboires de P. Bedouret et de ses affiliés. Ce n'est pas du courage que les fontenaysiens sont en droit de lui demander mais de la dignité en tenant ses engagements somme toute peut-être légitimes à défaut d'être une erreur politique! Dans cette affaire doit demeurer une seule valeur qui doit être au coeur de l'action et du débat: la confiance. Et celle-ci s'est dissoute depuis une année par une accumulation de procès d'intention et d'actes portés contre notre majorité municipale malgré une extrême patience manifestée à diverses reprises par le Maire et de nombreux élus issus de groupes politiques différents!
Après avoir porté le fer contre notre majorité avec des attaques insidieuses puis assené des critiques d'une rare violence, de s'être revêtu des habits du séparatisme et de s'être autoproclamé détenteur d'une absolue vérité, il nous faut nous résoudre à cette perte de confiance.
Le ver est dans le fruit.
Je lisais ce matin la décision de Danielle Verchère à la Queue en Brie et qui servirait d'exemple à notre preux chevalier local. En effet, désignée Première des socialistes, elle est entrée en dissidence face aux recommandations du Bureau National et de la Fédération de réaliser l'union PS / PC dans sa commune. Dans sa précampagne à l'instar de P. Bedouret elle avait creusé trop divergences avec le maire sortant et ce ralliement ne pouvait combler le fossé ouvert par ses positions. Sa décision est cohérente avec ses engagements. Elle pourrait être un modèle pour nos socialistes fondamentalistes fontenaysiens.