Le prince des ténèbres, tome 1 : la mort dans l'âme de Jeaniene Frost

Editions Bragelonne - Sorti le 22 février 2013 - 336 pages - 20€ Pour l'acheter en poche

• Résumé:

Leila détient un pouvoir terrifiant : elle voit les secrets les plus sombres des gens qu'elle touche. Raison pour laquelle des créatures de la nuit l'enlèvent et la forcent à entrer en contact télépathique avec le plus célèbre vampire du monde. Lorsque Vlad et Leila se rencontrent, la passion menace de les consumer... Mais un vieil ennemi du vampire, rôde dans l'ombre, bien déterminé à les voir littéralement brûler.

• Mon avis:

En attendant la sortie des deux derniers tomes de La chasseuse de la nuit (ça commence à faire long), quoi de mieux qu'un petit spin-off sur Vlad ?! Avant ma lecture, je me disais:

 Hip hip hip hourra! Alléluia!  
Après ma lecture, je dirais plutôt: Mouef .... 
Vlad, c'était THE personnage dans la chasseuse de la nuit qui dépassait de très très loin Bones, Mencheres, Ian et Spade.  Charismatique, puisant, sexy, riche, mystérieux, tourmenté, (très) vieux, il avait tout pour me plaire. Et le fait qu'on en sache finalement très peu à son sujet dans la saga de base ne faisait qu'attiser ma curiosité à son sujet.

J'ai commencé par être excitée en début de roman. L'introduction du personnage féminin, Leila est assez étonnante. C'est une jeune femme de 28 ans qui travaille comme gymnaste dans un cirque ambulant. Le directeur de ce cirque, Marty, s'avère être un vampire et son père de substitution. Alors qu'ils font un break entre deux représentations, Leila est enlevée par une bande de vampires. Ils souhaitent l'utiliser pour retrouver la trace d'un vampire (Vlad) ayant tué un ami. Comment? Leila possède des dons exceptionnels. Lorsque sa main droite touche une personne ou un objet, elle dégage une décharge électrique et s'imprègne de  son essence lui permettant de voir par flashs le passé, le présent et le futur de cette essence. Pratique pour retrouver quelqu'un donc. Mais lorsque Leila se "connecte" à Vlad, celui-ci sent sa présence et lui propose de venir la secourir. Evidemment, elle accepte et à partir de là, rien ne va plus.
Pourquoi ? Vlad, vampire vieux de plusieurs centaines d'années, tombe amoureux alors qu'il s'était juré de ne jamais succomber. Et Leila ne peut pas lui résister. C'est cliché. Vlad décide de faire de Leila sa maîtresse mais lui fait s'avoir qu'il n'est en aucun cas question d’implication émotionnelle. C'est cliché. Leila est en danger, Vlad vient la sauver et réalise qu'il ne peut pas se passer d'elle. C'est cliché. On découvre que le vampire qui se cachait derrière l'enlèvement de Leila est en fait l'un des plus anciens ennemis de Vlad que ce dernier croyait avoir vaincu. C'est cliché.
Bref, vous l'aurez compris, rien de bien nouveau sous les tropiques. Si le début me plaisait bien car on découvrait des personnages assez intrigants, le manque d'originalité m'a beaucoup déçue. De plus, plus on avance dans le roman, plus Vlad devient une caricature du gros dur au grand cœur. L'auteur nous répète maintes fois qu'il a des cachots entiers réservés à des salles de torture, que des que quelqu'un lui désobéit, il est empalé,... Mais d'un autre côté, dès qu'il voit Leila, il ne peut pas lui résister et lui tombe dans les bras. Son portrait est trop exagéré à en devenir pas du tout crédible et plutôt risible.
> Pour résumer, j'étais vraiment enthousiaste à l'idée de retrouver l'univers de Chasseuse de la nuit. Mais l'intrigue et le personnage de Vlad sont devenus dans la seconde partie du roman des stéréotypes de la bit-lit, si bien que je n'ai plus pris aucun plaisir à ma lecture, malgré un début sympathique.  
8/10