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Je vous avais parlé, il y a plus d’un an, de la nouvelle Je veux une deuxième vie de Jean-Philippe Touzeau, qui m’avait marquée par son intrigue touchante et son écriture remarquable. Cette année, c’est La femme sans peur que je découvre, un récit en deux volumes addictif et étonnant.
La pilule du bonheur Et s’il existait une pilule miracle pour oublier ses peurs et se désinhiber ? Trinity a fait une carrière brillante : elle sillonne les Etats-Unis pour présenter, dans les plus grandes conférences financières du pays, le logiciel révolutionnaire de la société pour laquelle elle travaille. A première vue, elle est pleine de confiance en elle. Mais intérieurement, avant chaque conférence, elle est submergée par la panique et immobilisée par la peur. Un soir, au bar de son hôtel, elle est abordée par un scientifique qui prétend avoir inventé une pilule qui effacerait toute anxiété. Que serait la vie sans la peur ?
Dès le quatrième de couverture, je savais que le thème de ce petit récit me plairait : vaincre ses peurs les plus profondes, celles qui se manifestent au quotidien, n’est-ce pas ce vers quoi nous tendons tous ? Par l’intermédiaire de Trinity, personnage attachant dans lequel chacun peut, à un moment ou à un autre, se reconnaître, Jean-Philippe Touzeau nous apprend à vivre mieux avec les autres, mais surtout avec nous-mêmes.
En décrivant de l’intérieur les peurs les plus intimes de son personnage, l’auteur suscite chez le lecteur un véritable sentiment d’empathie. Le style est fluide, juste, le rythme effréné et le suspense bien présent. Résultat, on suit avec avidité les aventures de Trinity et les pages se tournent jusqu’à… une fin en cliffhanger assez insoutenable qui ne laisse pas d’autre choix que de se jeter sur le volume 2. Ce que je ferai sans aucun doute, histoire de prolonger un peu le plaisir de cette lecture agréable et édifiante.
La femme sans peur, volume 1 de Jean-Philippe Touzeau
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