lundi 12 mai 2008
Eric Tabraly, 10 ans déjà
«Je ne connais pas de vainqueurque la victoire ait mis d'humeur chagrine.»
Eric Tabarly
Des hommes et des femmes qui me fascinent j'ai tenté de tracer de temps à autre ici leur portrait.
Ainsi je parlais de Baremboïm, de Frida Kahlo, de Yann Arthus Bertrand, du très regretté Maurice Béjart, d'Amin Maalouf... voire de Quetzacoatl
Tout comme j'aurai pu évoquer Syd Barret, Jacques Brel, Lou Andréas Salomé, Alma Mahler...
Parmis eux, l'actualité me fait parler d'un homme légendaire... navigateur solitaire, dont la vie représente aujourd'hui quelque peu un mythe pour les skippers.
Eric Tabarly a disparu en mer d'Irlande dans la nuit du 12 au 13 juin 1998 à bord de son fameux Pen Duick.
Il y aura donc bientôt 10 ans.
A l'occasion de cet anniversaire, Yann Quéfellec publie un roman biographique relatant le mythe de son confrère Breton et leur rencontre.
Avec le plaisir d'y retrouver la plume de l'auteur des Noces Barbares... c'est l'occasion où jamais de se plonger dans la vie de celui qui bouleversa les français en obtenant le record de la traversée de l'Atlantique d'ouest en est en multicoque.
(je reviendrai pour vous en parler plus longuement!)
Cet anniversaire sera l'occasion aussi de lire peut être les Mémoires du large publié par Tabarly en 1997, soit peu de temps avant sa mort.
Autre sortie que suscite cet anniversaire : un documentaire de Pierre Marcel, en salle à partir du 11 juin prochain... produit par Jacques Perrin et sur une musique de Yann Tiersen
L'homme qui avait reçu
toute la mer en partage
vers une étoile inconnue ohé
serait parti à la nage.
Lui qui n'aimait pas parler
qu'on disait un peu sauvage
il nous aura fait rêver ohé
à chacun de ses voyages.
Le vent souffle sur la mer
un air que je veux chanter
marin libre et solitaire
sans toi j'ai le coeur serré.
Son sourire illuminait
les rides de son visage
que la mer avait griffé ohé
comme les dunes de la plage.
Un jour le dernier départ
un soir la fin du voyage
à bord du grand voilier noir ohé
adieu les fous et les sages.
Le vent souffle sur la mer
un air qui nous fait pleurer
marin libre et solitaire
sans toi j'ai peur de rêver.
Les marins racontent l'histoire
de ton bateau de ton courage
il était un grand voilier noir ohé
qui fendait la mer et les âges ohé
et l'ombre est au bout du sillage.
Quand vous entendez la mer
la nuit battre les rivages
c'est peut-être lui le solitaire
qui lance un dernier message.
Le vent souffle sur la mer
un air qui veut consoler
marin libre et solitaire
sans toi le monde est blessé.
Le vent souffle sur la mer
un air qui parle d'aimer
marin libre et solitaire
jamais je ne t'oublierai.
(Le Violier Noir, Pierre Bachelet) posted by Lou at lundi, mai 12, 2008
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