Fleuve noir, 12 novembre 2009, 489 pages
Résumé de l'éditeur :
L'Ancolie est une fleur aussi belle que toxique. Belle, à l'image de certains souvenirs. Toxique, à l'image de certains regrets. L'Ancolie, c'est aussi le nom d'un chalet perdu en pleine montagne. C'est là que vit Vincent, un homme seul et meurtri. Rejetant son passé et redoutant son avenir, il préfère vivre dans le présent. Une existence éprise de liberté qu'il consacre entièrement à sa passion pour la montagne et à son métier de guide. Jusqu'au jour où la mort frappe tout près de lui, l'obligeant à sortir de sa tanière.
Aux yeux de tous, un tragique accident, une chute mortelle. Seul Vincent est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre, que ce n'est pas la montagne qui a tué, et que les vrais coupables doivent payer. Alors, aidé par Servane, une jeune recrue de la gendarmerie avec laquelle il a noué une étrange relation, il se lance dans une quête de vérité. Une quête qui va le conduire sur d'effroyables sentiers, le confronter à ses propres démons.
Une quête qui va déterrer un à un des secrets profondément enfouis au coeur de cette paisible vallée, et qui auraient dû le rester à jamais. Car si le mensonge blesse, la vérité peut être fatale...
Mon avis :
Je me plonge de nouveau dans l'univers de cette auteure que j'apprécie. Cette fois-ci avec un ancien roman de facture plus classique.
Un cadre grandiose, un duo intéressant, même si le fin mot de l'histoire est plus convenu.
Je n'ai pas boudé mon plaisir de lire un bon polar qui ne se finit pas forcément bien, comme souvent avec Mme Giebel.
J'ai tout de même trouvé le titre un peu étrange, et j'aurais préféré le premier choix de l'auteure : "L'Ancolie", qui reflète plus l'atmosphère du livre à mon goût.
Les deux héros m'ont presque (je dis bien presque) donné envie de faire des randonnées. Ca a l'air si facile à les lire....
L'image que je retiendrai :
Celles des randos de Servanne et Vincent au coeur de la montagne, au petit jour.