Agnes Obel ‘ Aventine

Publié le 22 janvier 2014 par Heepro Music @heepro

Voici une artiste dont j’ai entendu parler dès la sortie de son premier album, Philarmonics, en 2010, soit l’année de ses trente ans, mais que je n’aurai découverte qu’à l’occasion du second, sorti il y a un peu plus de trois mois à peine.
Agnes Obel est née près de la capitale danoise, mais elle vit actuellement dans la capitale allemande, cela depuis bientôt neuf ans, et force est de constater, une fois encore, que Berlin influence énormément d’artistes venus de tous horizons. Oui, il n’y a pas que Londres ou New York qui sont des viviers féconds.
Ainsi, Aventine a été intégralement enregistré à Berlin, entre 2012 et 2013, et est chanté exclusivement en anglais, clé du succès qu’on le regrette ou non de maints artistes de par le monde.
Une chose va être positive : je ne comparerai pas ses deux albums, ne connaissant tout simplement pas encore Philarmonics, et donc n’entrerai pas dans la polémique qui est de, déjà, dire qu’Aventine lui est supérieur.
Pour ma part, donc, et très objectivement, je ne peux dire qu’une chose d’Aventine : c’est un disque sublime. Passé l’instrumental et initial « Chord left », le piano d’Agnes Obel est en effet « sublimé » par la voix de la Danoise. Tout est beau, mais sombre et lourd à la fois. Difficile de ne pas littéralement sombrer pendant l’écoute des douze morceaux, qui sont à la fois très homogènes dans l’ambiance et distincts mélodiquement les uns des autres.
J’ai rattrapé mon retard, avec cet Aventine que je continue de découvrir un peu plus chaque jour. De quoi me laisser le temps, dans un moment, d’aller poser une petite oreille sur Philarmonics. On ne sait jamais, peut-être sera-t-il encore meilleur malgré les dires de certains.

(in heepro.wordpress.com, le 22/01/2014)