Départ pour Massada. Ascension du plateau, une petite heure pour 450 mètres au dessus de la mer Morte par la serpentine (snake trail). Longue balade sur le plateau, 600 mètres de long, 300 de large. Ruines de la forteresse, des palais, entrepôts, citernes, casernes construits par Hérode.
Pas mal de monde qui montent en téléphérique et se goinfre au restaurant.
Départ pour Eilat. Traversée du désert du Néguev sur la 90. Arrivée à la nuit tombée. Youth Hostel & Guest House. Chambre un peu petite. Balade en ville. Très touristique, trop, des marques, des marques... des russes... Artificiel.
Masada ou Massada... (de l'hébreu מצדה, metsada, « forteresse »)
Hérode le Grand aménagea la forteresse comme refuge contre d’éventuelles révoltes intérieures et menaces d’une invasion égyptienne. En 66, au début de la Grande Révolte contre les Romains, un groupe de rebelles juifs, les Sicaires du parti nommé zélotes, prirent Massada à la garnison romaine qui y était stationnée. En 70, ils furent rejoints par d’autres Juifs et leurs familles expulsés de Jérusalem lorsque la ville fut prise par les Romains.
Pendant les trois années suivantes, ils utilisèrent Massada comme base pour se défendre contre les Romains. En 72, les légionnaires construisirent un mur d’encerclement, puis une rampe de 100 m de haut contre la face ouest du plateau, avec des milliers de tonnes de pierres, de terre battue et de troncs d’arbres : un exploit technique. Les Sicaires étaient sûrs que la forteresse était imprenable, et possédaient les armes prises à l’ancienne garnison romaine, des citernes d’eau et beaucoup de vivres. Environ 8 000 Romains encerclaient un millier de rebelles et la géographie des lieux, le désert, rendait impossible une fuite
Après environ sept mois de siège, les légionnaires pénétrèrent dans la forteresse le 16 avril, ils découvrirent que les défenseurs avaient mis le feu à tous les bâtiments, à l’exception des entrepôts de nourriture et qu’ils s’étaient suicidés en masse plutôt que de risquer une capture ou une défaite certaine. Certains historiens doutent de ces suicides. Visiblement, cette version arrange le nationalisme israélien qui a transformé les suicides interdits en meurtres rituels et sacrificiels.