Drive, un jeux à double facette.

Coucou les enfants,

Je sais pas ce qu’il en est pour vous, mais je pourrais passer ma vie à regarder des films ! De nombreux week-end sont alors sacrifiés dans ma vie pour des "Potterthon", des "SeigneursdesAnneauxthon" ou des "Matrixthon". Dieu que c’est bon !

Ainsi, je vous présente un petit coup de cœur de l’année dernière :

Un jeune homme solitaire, "The Driver", conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant – et au volant, il est le meilleur !
Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet.
C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.
Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal…Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…

Evidemment, vous avez reconnu Drive ! Shame on you si vous ne l’avez pas vu !

Comment dire?

Ce film est vraiment une merveille visuelle, il possède au final peu de dialogues & le jeu des acteurs reste minimaliste mais terriblement juste. Drive possède probablement une des meilleures bandes-son qu’il m’ait été donné d’entendre. Une musique enivrante, qui donne un ton bien particulier au film. La performance de Gosling peut diviser, mais à ce sujet, je suis émerveillée par sa prestation : Ryan Gosling se détache tellement des rôles de "N’oublie Jamais" ou "Crazy, Stupid Love" (bien qu’il soit très bon dans les deux!), on y découvre sa facette sombre & douce à la fois. Enfin, il y surtout quelque chose dans ce film qui ne s’explique pas, une mise en scène lente au possible qui pourra en exaspérer certains mais qui nous fera profiter un peu plus de chaque instant de ce film d’anthologie…  Un pur enchantement.

Je vous laisse rêver avec une musique que j’adore de Drive : College feat. Electric Youth – A Real Hero.