On se croirait dans un épisode de Glee, série où même les personnages supposés hétérosexuels ont des tons d'homosexualité.
Trève de sexualités parrallèles, tout le cirque qui entoure la boxe est d'une telle niaiserie que même les principaux artistes semblent eux-même s'en désintéresser. Jean Pascal fachifachi contre Lucian Bute, la pièce aura duré une semaine. Une semaine où une adolescenterie n'attendrait pas l'autre. Et ayant passé le week-end en compagnie d'une majorité d'ados, gars comme fille, en tournoi de hockey à l'éxtérieur, croyez-moi j'en ai vu de l'adolescentrie. Mais ceux-là avaient 13-14 ans! On riait et on en riait en gang. Avec Bute et Pascal il me semble que le soupir était davantage de mise.
Muhammed était tout ça.
Le jour où il s'éteindera, c'est tout un pan de l'Amérique et de la planète noire ou foncée qui pleurera.
Est-ce que Jean Pascal aura été un modéle pour les ados noirs d'origine haïtienne du Québec? Peut-être. Adonis Stevenson aussi à sa manière. Y a ça de bon dans leur cirque. Mais les conneries avant et les conneries après...pffff!!!
Quand Pascal a gagné, Yvon Michel, de sa voix nasillarde et avec une demie érection, a pris le micro dès le lendemain matin et a dicté en gros ce qu'il voulait qu'on pense de son poulain, comme si celui-ci avait été privé du don de la parole, c'était absurde. À chaque 4 minutes de monologue de Michel, on se surprenait à penser "ta gueule, laisse parler Pascal". Adolescentries en vrac.
J'ai aussi trouvé amusant cette ceinture offerte à Pascal. Donc si je comprend bien, il existe une ceinture pour chaque combat? Je croyais naïvement que les ceintures n'existaient que lorsque les titres de champions de catégories étaient en jeu. Pascal et Bute étaient 2 perdants. Bute encore plus maintenant. Perdant contre le perdant.
Le même jour, j'entendais le réalisateur du documentaire Secondaire V mais aussi ces jeunes qui ont la langue bien pendue de l'école secondaire Paul Gérin-Lajoie et contrairement à ce que les journaux racontent, ça m'a rassuré. Nos jeunes pensent, nos jeunes réfléchissent, nos jeunes viennent de partout. De partout dans le monde. Et c'est d'une richesse incroyable. Nos jeunes sauront débattre. Parce qu'ils commencent bien avant nous. Bien avant nos parents. Avant même nos grands-parents.
Je les trouve inspirants.
Je leur ferait une ceinture pour la bataille de la vie qui les attends.
Ils sont prêts pour la guerre de toute façon.
À cet âge là on est invincibles.
Pas à l'âge de Pascal et Bute.