Mobilis et de l’Ecole nationale supérieure d’informatique (ESI) ont procédé, hier, à la signature d’un contrat cadre portant sur le développement d’un contenu local nécessaire à l’utilisation de la technologie de troisième génération (3G). « En plus du service et de la couverture de la 3G, ce contrat a pour objectif de créer un contenu local fait par des jeunes Algériens en vue de le mettre à la disposition de nos abonnés », a précisé le directeur général de Mobilis, Saâd Damma, lors de la cérémonie de signature de contrat au siège de Mobilis à Alger. Mobilis va accompagner, durant trois ans, ces jeunes ingénieurs et chercheurs « en mettant à leur disposition les moyens et la plateforme technique nécessaires au développement des applications de mobile et de ce contenu », a souligné M. Damma. Les deux parties ont identifié des projets concrets qui seront lancés dans les domaines des transports, de l’éducation nationale, de l’administration, du payement électronique... Pour le directeur général de l’ESI, Koudil, « la technicité et le capital humain considérable de Mobilis auront droit à un accompagnement des spécialistes et des enseignants ce qui permettra d’être à jour dans le développement du contenu et des applications nouvelles ». Ce contrat, a-t-il souligné, « va également permettre l’organisation de séminaires, de cycles de perfectionnement et de mise à niveau ». Des équipes de pilotage mixtes seront ainsi installées pour ce faire. Interrogé sur le nombre d’abonnés à la 3G, M. Damma a indiqué que « plusieurs milliers d’abonnés affluent quotidiennement aux agences en vue de s’abonner ». A propos du litige opposant Mobilis à l’opérateur Ooredoo sur le non-respect des dispositions réglementaires régissant la 3G, M. Damma a indiqué « l’enquête diligentée par les services concernés est en cours de finalisation ».
Nouria Bourihane
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