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Comprendre pourquoi le monde est dirigé par des dangereux psychopathes

Publié le 12 mai 2008 par R-Sistons


http://www.michelledastier.org/index.php/2007/11/14/830-la-fin-est-proche
Comprendre pourquoi le monde est dirigé par des dangereux psychopathes
Sommes-nous gouvernés par des
psychopathes dangereux ?

Mes amis
J'étais en train de préparer mon prochain post, sur mai 68 - de l'inédit sur l'origine de l'extension du mouvement -,  lorsque j'ai reçu un courriel m'annonçant les nouvelles publications de Sceptix. J'ai regardé, et j'ai trouvé l'article suivant, dont je vous joins d'importants extraits.
A l'issue de cet article, il y avait des liens. Et celui qui m'a intéressé, justement, concerne l'article que je publie dans ce post  "Sommes-nous gouvernés par des psychopathes dangereux ?"
Pour moi, la réponse est évidemment oui. Et ce que j'ai écrit sur Gog et Magog, Ezéchiel comme source d'inspiration de la politique étrangère de Bush, le confirme amplement.
Lisez cet article, reproduisez-le, faites-le circuler PARTOUT. Il le faut !
S'il n'y a qu' un SEUL article à connaître pour comprendre, eh bien c'est assurément celui-ci. Il explique tout,

il explique la cause essentielle des malheurs des peuples.

Je me pose la question : Puisqu'il faut mettre hors d'état de nuire ces individus - en les soignant comme des malades plutôt qu'en les jugeant, finalement - seront-ils ausitôt remplacés par d'autres, de la même engeance ?
Autre question : Serons-nous condamnés à les subir éternellement ?
Voici donc des extraits qu'il faut lire absolumlent.
Votre Eva 
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La ponerologie, ou la science du mal  :

Pourquoi, quel que soit le niveau de bonne volonté qui se manifeste dans le monde, y a-t-il autant de guerres, de souffrances et d’injustices? Depuis des milliers d’années, pourquoi rien ne semble améliorer notre sort ?

Vue objectivement, l’histoire de l’humanité est une chose terrible et quasiment insupportable. Les furieux holocaustes des génocides modernes, les guerres, les famines, les terribles épidémies parcourant le globe dans leurs bottes de sept lieues; et plus terribles aujourd’hui que jamais auparavant produisent un intolérable sentiment d’impuissance.

Certain-es diront que tout cela, c’est du passé; que l’humanité est entrée dans une nouvelle phase; que les sciences et les technologies vont bientôt nous permettre de mettre fin à toutes ces souffrances. Beaucoup croient que les êtres humains sont en train d’évoluer; que la société évolue; et qu’à présent nous sommes à même de contrôler le mal arbitraire qui affecte notre environnement, ou du moins que nous le serons quand George Bush et sa bande en auront fini avec leur éternelle guerre contre le "terrorisme". Tout ce qui ne vient pas à l’appui de cette idée est réinterprété ou ignoré alors que jamais nous ne sommes trouvé en position aussi précaire, aussi proche de la destruction totale.

Laura Knight-Jadczyk et Henry See pensaient que la situation terrible à laquelle cette planète et ses habitant-es sont confrontés pouvait avoir un lien avec la question de la psychopathie. Les phénomènes abordés dans La ponérologie politique — en rapport avec les groupes et la façon dont ceux-ci sont corrompus par des déviants pathologiques qui s’y infiltrent sous l’aspect de la normalité (..)

Lobaczewski présente le sujet d’une manière radicalement différente des autres textes sur la psychopathie, en suggérant que l’influence des psychopathes et autres déviant-es n’est pas qu’une simple influence parmi tant d’autres affectant la société, mais que, si les circonstances sont favorables, elle détermine la manière dont nous vivons, ce que nous pensons, et la façon dont nous jugeons ce qui se passe autour de nous.

Quand on comprend la véritable nature de cette influence : qu’elle est sans conscience, sans émotion, égoïste, froide et calculatrice, dénuée de tous standards moraux ou éthiques, on est horrifié, mais en même temps, tout commence à s’éclairer soudainement. Notre société perd de plus en plus son âme parce que les personnes qui la dirigent et qui donnent l’exemple sont sans âme — ils n’ont littéralement aucune conscience. Quand vous en venez à comprendre que les rênes du pouvoir politique et économique sont entre les mains de personnes sans conscience qui ne possèdent pas de faculté d’empathie, cela permet de regarder ce que nous appelons le "Mal" d’une façon totalement nouvelle. Le "Mal" n’est plus seulement une question morale; il peut alors être analysé et compris scientifiquement.

Le mot ponérologie désigne la science du "Mal", de la compréhension scientifique de ses origines, et de la façon dont, telle une maladie, il peut "infecter" les individus et les sociétés. Lorsque les législateurs et les grands patrons du monde des affaires sont des psychopathes, leur façon de penser et de raisonner — leur "moralité" — devient la culture et la "moralité" communes des populations qu’ils gouvernent. Quand cela se produit, le mental de la population est "infecté" de la même façon qu’un agent pathogène infecte un corps physique. La seule manière de nous protéger contre cette pensée pathologique est de nous "vacciner" contre elle, et cela se fait en apprenant le plus possible sur la nature de la psychopathie et sur son influence sur nous. Fondamentalement, cette "maladie" particulière prospère dans un environnement où son existence même est niée, et où ce déni est planifié et délibéré.

La ponérologie politique a été façonnée dans le creuset même du sujet étudié. (..)

Cet ouvrage devrait être lu par tout-e citoyen-ne qui se revendique d’une base morale ou humaniste. Car il est certain que la moralité et l’humanisme ne peuvent longtemps supporter les déprédations du "Mal". La connaissance de sa nature, de la façon dont il crée ses réseaux et s’étend, de la perfidie de son approche pernicieuse, en est l’unique antidote.

Ce livre va vous donner des réponses à de nombreuses questions sur le "Mal" dans notre monde (..) L’accumulation à long terme du "Mal" de tous les jours conduit inévitablement au "grand Mal systémique" qui détruit plus d’innocent-es que n’importe quel autre phénomène sur cette planète.

Ce livre est aussi un manuel de survie. C’est l’ouvrage le plus important que vous lirez jamais, à moins que vous ne soyez vous-même un psychopathe. Comprendre la nature des phénomènes pathologiques macrosociaux permet de les voir dans une saine perspective qui protège le mental de l’empoisonnement par leur contenu délétère et l’influence de leur propagation. Nous ne pourrons vaincre cet énorme cancer social qui se propage que si nous comprenons ce qu’il est et quelles sont ses causes. Voilà qui éluderait le mystère de ce phénomène, mystère qui est son premier atout de survie.

La compréhension de la nature de ces phénomènes conduirait à la conclusion logique que les mesures prises actuellement pour remettre de l’ordre dans le monde devraient être entièrement différentes de celles utilisées jusqu’à présent pour résoudre des conflits internationaux. Elles devraient fonctionner comme des antibiotiques modernes, ou mieux encore, comme une bonne psychothérapie, et non plus comme des armes obsolètes comme des tanks ou des missiles nucléaires.

En ce qui concerne les phénomènes de nature ponérogénique, une connaissance adéquate pourrait déjà commencer à guérir les individus et à restaurer leur harmonie mentale. Ce livre explique aussi comment mettre à profit ce savoir afin d’arriver à des décisions politiques correctes, et comment l’appliquer au monde comme une thérapie générale.

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-19224476.html


La ponérologie politique
:
 Préfaces, introduction et bibliographie/Table of Contents, Index, Bibliography, Text
>

Sommes-nous gouvernés par des psychopathes dangereux?, Silvia Cattori, 04.11.2007

> Forums : Ponérologie politique : le mal macro-social 



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Comment la Dgse, avec ou sans l'aval du nabot, a sacrifié Betancourt pour monter une provocation contre le président Hugo Chavez.


Silvia Cattori :
Sommes-nous gouvernés par des dirigeants psychopathes ?
Le Mal à des fins politiques.


4.11. 07

http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Silvia_Cattori.041107.htm


Après avoir lu le livre « Ponérologie Politique », Silvia Cattori a voulu s’entretenir avec son auteur, Andrzej LOBACZEWSKI. Celui-ci étant très âgé et malade, n’était plus à même de répondre à ses questions. Finalement, ce sont Laura KNIGHT-JADCZYK et Henry SEE (éditeurs du livre Ponérologie Politique) qui ont répondu à sa place.

Cet ouvrage qui fait la description du « mal » appliqué à des fins politiques nous paraît intéressant car il nous donne les clés nécessaires à la compréhension de phénomènes qui souvent nous dépassent. Il décrit le « mal », sa véritable nature, de façon très parlante, la manière dont il se répand et détruit nos société.

 Ce que M. Lobaczewski affirme sur les comportements pervers/pathologiques — les conflits en entreprise tout comme dans la sphère politique où l’on dénombre de plus en plus de conflits et de plus en plus de pervers caractériels — m’a immédiatement permis de mieux comprendre, par exemple, le fonctionnement de ces individus qui créent des conflits et qui, où qu’ils aillent, polluent l’atmosphère »

 Le terme « ponérologie » est un concept théologique qui signifie « étude du mal ». Andrzej LOBACZEWSKI le savait, et il a décidé de récupérer et de réhabiliter ce mot pour en faire un usage scientifique, puisqu’il se trouve que notre science ne possède absolument aucun mot pour définir l’étude du « mal » en tant que tel

Nous étions préoccupés par cette question : pourquoi, quel que soit le niveau de bonne volonté qui se manifeste dans le monde, y a-t-il autant de guerres, de souffrances et d’injustices ? Peu importe les plans, idéologies, religions ou philosophies conçus par les grands esprits, rien ne semble améliorer notre sort. Et c’est comme cela depuis des milliers d’années

 L’ouvrage "Ponérologie Politique" présente le sujet d’une manière radicalement différente des autres textes sur la psychopathie, en suggérant que l’influence des psychopathes et autres déviants n’est pas qu’une simple influence parmi tant d’autres affectant la société, mais que, si les circonstances sont favorables, elle détermine la manière dont nous vivons, ce que nous pensons, et la façon dont nous jugeons ce qui se passe autour de nous.

Quand on comprend la véritable nature de cette influence : qu’elle est sans conscience, sans émotion, égoïste, froide et calculatrice, dénuée de tous standards moraux ou éthiques, on est horrifié, mais en même temps, tout commence à s’éclairer soudainement.

 Notre société perd de plus en plus son âme parce que les personnes qui la dirigent et qui donnent l’exemple sont sans âme — ils n’ont littéralement aucune conscience.

Quand vous en venez à comprendre que les rênes du pouvoir politique et économique sont entre les mains de personnes sans conscience qui ne possèdent pas de faculté d’empathie, cela permet de regarder ce que nous appelons le « mal » d’une façon totalement nouvelle. Le mal n’est plus seulement une question morale ; il peut alors être analysé et compris scientifiquement.

Lorsque les législateurs et les grands patrons du monde des affaires sont des psychopathes, leur façon de penser et de raisonner — leur « moralité » — devient la culture et la « moralité » communes des populations qu’ils gouvernent.

 Quand cela se produit, le mental de la population est « infecté » de la même façon qu’un agent pathogène infecte un corps physique. La seule manière de nous protéger contre cette pensée pathologique est de nous « vacciner » contre elle, et cela est se fait en apprenant le plus possible de connaissances sur la nature de la psychopathie et sur son influence sur nous.Fondamentalement, cette « maladie » particulière prospère dans un environnement où son existence même est niée, et où ce déni est planifié et délibéré.

Silvia CATTORI : M. LOBACZEWSKI a étudié le fonctionnement de ces personnes non pas d’un point de vue politique, mais psychologique. Ce faisant il est arrivé à déterminer la manière dont des idéologues et des agents disposant de pouvoirs répressifs, malgré leur inhumanité, en arrivent à obtenir l’adhésion de larges populations. Tout le monde n’a-t-il pas un fond pervers / pathologique, des périodes de vie marquées par une existence perverse / pathologique ?

Henry : Tout d’abord, il faut souligner que les «  fous » n’ont pas besoin de l’adhésion de larges populations, mais seulement d’une minorité puissante qui puisse à la fois « orienter » la population et la contrôler.

Regardez les sondages aux États-Unis. Cela fait des années que la popularité de Bush se maintient autour de 30% — et il s’agit de la population dans son ensemble. Mais parce que Bush est soutenu par une minorité très puissante — les gens qui détiennent les médias, l’industrie de l’armement et ses soutiens au sein de l’armée, les compagnies pétrolières, etc. — le mécontentement populaire ne compte pas. Et du moment que la politique de Bush n’affecte pas négativement l’Américain moyen de façon trop flagrante, celui-ci ne se sent pas suffisamment menacé pour vouloir y changer quelque chose.

Laura : Aux États-Unis — et ailleurs dans le monde — même le peuple le plus oppressé et le plus injustement traité est facilement contrôlé par la peur et la crainte de perdre le confort matériel auquel il a accès : divertissements, sports, jeux, etc. Même l’échec du système éducatif, médical et des garanties sociales, ne pousse pas les gens à réellement remettre la situation en question. Nous avons affaire — pour reprendre les termes d’Aldous HUXLEY — à une dictature scientifique : du pain et des jeux.

En bref, la plupart des Américains sont conscients de leur oppression, et l’expriment dans les sondages, mais ceux qui sont au pouvoir ont réussi à les droguer avec une pléthore de distractions — la peur et le plaisir — suffisantes pour les garder sous contrôle.

Henry : Il y a la carotte et le bâton. Tant que les gens peuvent continuer à vivre dans l’illusion, ils le font. Quand l’illusion commence à se fissurer, alors le pouvoir actionne le bâton.

Laura : Les gens ont peur de faire des vagues par crainte de perdre ce qu’ils ont, de perdre leur tranquillité, de devoir faire des efforts pour résister. Après tout, cela leur prend tout leur temps de maintenir l’illusion, ils doivent trimer quotidiennement pour éviter qu’on leur reprenne leur 4x4, et ils veulent avoir du temps pour le match de football du samedi.

Henry : Ils s’imaginent aussi que de toute façon, Bush n’a plus que quelques années devant lui. Le système s’auto-régulera. Le livre de LOBACZEWSKI nous montre pourquoi cette façon de penser est extrêmement naïve. Le système qui est en place est un système pathologique qui est en désaccord profond avec la manière d’être ou la nature de la plupart des gens. Les gens de conscience sont dirigés par des gens sans conscience. Ce fait constitue l’injustice primordiale, et il est la base des autres maux de la société.

Laura : Ce système est resté secret pendant de nombreuses années parce qu’il y avait encore des gens de conscience qui se trouvaient à des postes élevés, mais avec le temps, ils ont tous été remplacés ou mis à l’écart d’une manière ou d’une autre, et maintenant la pathologie du système est à découvert, mais personne ne s’en soucie. Si vous regardez l’Histoire de ces cinquante dernières années, vous découvrirez que pratiquement tous les personnages publics qui sont mort tragiquement avaient une conscience, se souciaient du peuple, et avaient suffisamment d’influence pour causer des problèmes aux individus de type pathologique

Henry : La seconde partie de votre question est très importante, parce que c’est cette idée que nous sommes tous plus ou moins pervers ou pathologiques, que nous avons tous une part d’ombre — selon les termes de JUNG — qui sert de support majeur au système pathocratique et permet aux psychopathes de se cacher parmi la population générale. On nous a convaincus que nous n’étions tous que des animaux et que tout le monde était capable de devenir un HITLER, un BUSH ou un MENGELE, si les circonstances s’y prêtaient... Nous sentons que nous avons cette part d’ombre en nous, une part de nous-mêmes dont nous ne sommes pas fiers. Parce que nous ressentons ce sentiment de honte et de remords concernant cet aspect de nous-même, nous projetons sur les autres cette capacité. Faire une telle projection revient à commettre l’erreur fatale.

Cela soulève deux questions. Premièrement, il existe une différence énorme entre quelqu’un qui, par exemple, dans le feu d’une dispute avec son partenaire, perd son self-control et abuse physiquement ou psychologiquement de cette personne, et quelqu’un qui accomplit la même chose froidement, avec calcul et préméditation. Il s’agit dans les deux cas de mauvaises actions. Je n’essaie pas de minimiser les abus commis dans un moment d’émotion. Mais cette même personne, celle qui perd le contrôle momentanément, serait incapable de calculer et de planifier froidement cet acte. En son for intérieur, quelque chose reculerait face à cette idée. Chez le psychopathe, cette voix de la conscience n’existe pas. Les psychopathes sont capables de comploter le génocide d’un peuple, comme celui des Palestiniens ; les personnes de conscience n’en sont pas capables. Une personne peut être tuée dans le feu d’une dispute. Plusieurs milliers peuvent mourir en raison d’un froid calcul.

Henry : Deuxièment, dans une société dominée par « les valeurs pathologiques », si on peut utiliser cette expression, l’existence d’un petit groupe de gens sans conscience promouvant une culture de la cupidité et de l’égoïsme crée un environnement au sein duquel ce qui est pathologique devient la norme.

Dans une société (comme les États-Unis aujourd’hui), où le président peut mentir en toute impunité sur des questions de vie ou de mort, un environnement pathologique est créé, au sein duquel le mensonge devient acceptable. La violence est acceptable. La cupidité est acceptable. Cela fait partie intégrante de l’idéologie du Rêve américain : tout le monde peut réussir, peu importe ceux à qui vous devrez faire du mal pour y arriver. Et c’est par les actes qu’ils doivent commettre pour réellement réussir que les germes de la pathologie sont semés. Dans cet environnement, les gens de conscience qui sont faibles et influençables endossent les caractéristiques du type pathologique afin de survivre et de réussir. Ils voient que leurs dirigeants mentent et trichent, et ils en déduisent que s’ils veulent avancer, alors ils peuvent eux aussi mentir et tricher.

Laura : J’appelle cela la « Culture officielle ». Linda Mealeyn du Département de psychologie du College of St. Benedict à St Joseph dans le Minnesota, suggère qu’une société fondée sur la compétition — le capitalisme, par exemple — est une société où la psychopathie est adaptative et à des chances de s’accroître.

La psychopathie est une stratégie de vie adaptative qui réussit extrêmement bien dans la société américaine, et qui a donc augmenté au sein de la population. En outre, conséquence d’une société adaptative à la psychopathie, de nombreux individus qui NE sont PAS des psychopathes génétiques se sont adaptés de façon similaire, devenant des psychopathes « dans les faits », ou « sociopathes secondaires ». Autrement dit, dans un monde de psychopathes, ceux qui ne sont pas des psychopathes génétiques sont induits à se comporter comme des psychopathes, simplement pour survivre. Quand les règles sont établies de manière à rendre une société « adaptative » à la psychopathie, elle fait de chacun un psychopathe potentiel.

Si nous étions capables de supprimer l’influence pathologique, nous découvririons peut-être que nos conceptions de la « nature humaine » sont erronées et mal évaluées, parce que nous acceptons en tant qu’« humains » ceux qui sont génétiquement sans conscience. Supprimez-les, eux et leurs actions, de l’ensemble des données, supprimez leur influence de la société dans son ensemble, et les qualités supérieures de la nature humaine douée de conscience pourraient trouver des moyens d’expression que nous n’aurions jamais imaginés possibles.

Silvia CATTORI : Comment peut-on discerner les psychopathes des gens sains ? Pouvez-vous nous faire le portrait du véritable psychopathe ? Pouvez-vous nous donner des exemples permettant de faire le lien avec quelque chose de plus général ? Quelles sont les facultés qui leur font défaut ?

Laura : Le portrait le plus simple, le plus clair et le plus vrai du psychopathe est donné dans les titres de trois riches ouvrages sur le sujet dont l’un s’intitule Without Conscience [3].

Un psychopathe, c’est exactement cela : une personnne sans conscience. La chose la plus importante à retenir est qu’il se dissimule sous un masque de normalité qui est souvent si convaincant que même les experts sont trompés et, en conséquence, ces psychopathes deviennent « les Serpents en costume cravate » qui contrôlent notre monde. C’est la réponse en bref.

Henry : La culture populaire voit les psychopathes comme des personnages tels Hannibal LECTER, héros du « Silence des agneaux », c’est à dire des tueurs en série. Cependant, bien qu’un certain nombre de psychopathes soient des criminels et aient eu affaire à la justice et que certains soient en fait des tueurs en série, un grand nombre d’entre eux n’ont jamais d’ennui avec la justice. Ce sont les plus intelligents, et aussi les plus dangereux parce qu’ils ont trouvé des moyens d’utiliser le système à leur avantage.

Un grand nombre de traits caractérisent les psychopathes : l’un des plus évidents est l’absence totale de conscience. Tout sens de remords ou d’empathie envers les autres est absent chez eux. Ils peuvent être extrêmement charmants et sont experts pour charmer et hypnotiser leur proie par la parole. Ils sont également irresponsables. Rien n’est jamais leur faute ; quelqu’un d’autre ou le monde en général est toujours à blâmer pour tous leurs « problèmes » ou leurs erreurs

Martha STOUT, dans son livre The Sociopath next door [Le sociopatthe d’à côté — NdT], identifie ce qu’elle appelle le stratagème de la pitié. Les psychopathes utilisent la pitié pour manipuler les autres. Ils vous convainquent de leur donner encore une chance, et de ne parler à personne de ce qu’ils ont fait. Ainsi, un autre trait — l’un des plus importants — est leur capacité à contrôler le flux d’information.

Toute notre vie émotionnelle est un mystère pour eux, et en même temps, elle leur fournit un outil formidable pour nous manipuler

Il semble aussi qu’ils n’aient pas de réelle conception du passé ou du futur, vivant entièrement pour leurs besoins et désirs immédiats. En raison de la stérilité de leur vie intérieure, ils recherchent souvent de nouveaux frissons, depuis le sentiment de puissance ressenti en manipulant les autres jusqu’à l’engagement dans des activités illégales pour la simple poussée d’adrénaline qu’elles procurent

Un autre trait du psychopathe est ce que LOBACZEWSKI définit comme leur « connaissance psychologique spéciale » des gens normaux. Ils nous ont étudiés. Ils nous connaissent mieux que nous-ne nous connaissons nous-mêmes. Ils sont experts dans l’art de toucher nos points sensibles, d’utiliser nos émotions contre nous. Mais en plus, ils semblent même avoir une sorte de pouvoir hypnotique sur nous. Quand nous commençons à être pris dans la toile d’un psychopathe, nos facultés de réflexion se détériorent, se troublent. On dirait qu’ils nous jettent un sort.

Ce n’est que plus tard, une fois que nous ne sommes plus en leur présence, fascinés par eux, que la clarté de pensée réapparaît, et nous restons là à nous demander comment nous avons pu être incapables de réagir ou de nous opposer à leurs actes. De nombreux livres écrits en anglais sur la psychopathie mentionnent les psychopathes en tant que groupe qui partage un ensemble de traits communs. L’échelle la plus largement utilisée pour mesurer la psychopathie a été développée par le Dr HARE. Il s’agit du PCL-R [4].

 Il fait remarquer que tout régime constitué principalement de déviants pathologiques ne peut permettre à la psychologie de se développer et de s’épanouir librement, parce que le régime lui-même serait alors diagnostiqué comme pathologique, ce qui révélerait «  l’homme derrière le rideau ».

En se fondant sur des observations de première main du phénomène en question, LOBACZEWSKI déclare que la répression du savoir est entreprise de façon typiquement psychopathique : à couvert et derrière un « masque de santé mentale ».  Ce sont eux qui surveillent les articles scientifiques pour leur « propre idéologie » et qui font tout pour s’assurer qu’un bon spécialiste se verra refuser la documentation scientifique dont il aura besoin.

Robert HARE souligne à quel point il est crucial de comprendre que la psychopathie n’est pas synonyme de criminalité ou de violence ; tous les psychopathes ne s’engagent pas dans des comportements violents ou criminels. En même temps, les personnes violentes ou criminelles ne sont pas toutes des psychopathes.

 Selon Robert HARE, CLECKLEY, LOBACZWESKI et beaucoup d’autres experts en psychopathie, un diagnostic de psychopathie ne peut se baser sur des symptômes comportementaux visibles à l’exclusion des symptômes interpersonnels et affectifs, parce qu’une telle procédure transforme en psychopathes de nombreuses personnes qui sont simplement blessées par la vie ou la société, et permet aux vrais psychopathes qui arborent un « masque de santé mentale » bien construit d’échapper au dépistage. D’après une documentation de plus en plus conséquente, beaucoup (ou la plupart) des psychopathes grandissent dans des familles aisées et stables, et deviennent des criminels en col blanc qui, à cause de leur argent et de leur position, ne subissent jamais la révélation publique de leurs comportements destructeurs privés, et échappent constamment au système judiciaire.

(diagnostic, dépistage)

 D’autres études récentes donnent des résultats et des conclusions similaires : à savoir que les psychopathes ont de grandes difficultés à traiter les éléments affectifs (émotionnels) à la fois verbaux et non-verbaux, qu’ils ont tendance à confondre la signification émotionnelle des événements, et le plus important, que ces déficits apparaissent dans les scanners du cerveau. (..). Aucun autre modèle de psychopathie ne peut expliquer toutes ces anomalies cognitives et affectives, qui peuvent être détectées par des scanners du cerveau.

 Comme LOBACZEWSKI le fait remarquer, si un psychopathe se considère lui-même comme normal, ce qui bien sûr est considérablement plus facile s’il est en position d’autorité, alors il considérera une personne normale comme différente, et donc anormale.

 Les actions et réactions d’une personne normale, ses idées et critères moraux, étonnent le psychopathe, qui les voit comme anormaux. Quelqu’un de normal étonnera le psychopathe par sa naïveté, il considérera cette personne comme partisane de théories incompréhensibles sur l’amour, l’honneur et la conscience ; il ne sera pas loin de la traiter de « cinglé ». Cela explique pourquoi les gouvernements pathologiques ont toujours considéré les dissidents comme étant « mentalement anormaux ».

 Le système judiciaire n’est pas fait pour gérer ce problème, car, évidemment, ce système est souvent la création d’individus pathologiques — ou du moins, ce sont eux qui l’administrent. Une législation bien pensée exigerait d’examiner scientifiquement les individus qui prétendent de façon trop insistante ou spécieuse que quelqu’un d’autre est psychologiquement anormal.

 D’autre part, tout système social (ou tout dirigeant) pathologique au sein duquel la psychiatrie est utilisée pour des raisons politiques présente des problèmes supplémentaires. Toute personne se rebellant contre un système gouvernemental qui le choque par son étrangeté et son immoralité, peut facilement être désigné par les représentants dudit gouvernement comme un individu « mentalement anormal », quelqu’un qui a un « trouble de la personnalité » et qui devrait subir un traitement psychiatrique ; et les représentants de ce gouvernement ont de nombreux moyens à leur disposition pour prendre le contrôle de la procédure d’examen. Ils peuvent faire appel à un psychiatre scientifiquement et moralement dégénéré pour accomplir cette tâche.

 Silvia CATTORI : Pouvez-vous citer certains types identifiés par M. LOBACZEWSKI ?

Henry : Comme la plupart des chercheurs, il opère une distinction initiale entre les déviances héréditaires et les déviances acquises, c’est-à-dire entre ceux qui sont nés pathologiques et ceux qui deviennent pathologiques à cause de blessures des tissus cérébraux ou de traumatismes dans leur enfance. Une blessure du tissu cérébral peut laisser des cicatrices qui changent ensuite la capacité de l’individu à percevoir et à ressentir.

(suivent des exemples comme Staline ou Napoléon)

La psychopathie schizoïde est une déviance qui engendre des personnes hypersensibles et méfiantes qui ne tiennent aucun compte des sentiments des autres. Elles sont attirées par les idées grandiloquentes, mais leur nature psychologique appauvrie limite gravement leurs perceptions et transforment leurs soi-disant « bonnes intentions » en influences favorisant le mal. Leur idée de la nature humaine finit par pervertir leurs tentatives.

Comme le dit LOBACZEWSKI, l’expression typique de leur attitude envers l’humanité se retrouve dans ce qu’il appelle la « déclaration schizoïdique » : « La nature humaine est si mauvaise que dans la société humaine, l’ordre ne peut être maintenu que par un pouvoir fort créé par des individus hautement qualifiés au nom d’une idée supérieure ». Combien de mouvements contemporains, du fascisme au communisme en passant par le néo-conservatisme, sont fondés sur cette idée ! On pourrait facilement imaginer que cette déclaration vient de Leo STRAUSS, par exemple.

LOBACZEWSKI fait cette remarque effrayante : « Ils apprennent à se reconnaître dans une foule dès l’enfance, et ils développent la conscience de l’existence d’autres individus similaires à eux. Ils prennent également conscience de leur différence par rapport au monde des personnes qui les entourent. Ils nous voient avec un certain recul, comme une variété para spécifique ».

Pensez aux implications de cette déclaration : Ils sont, dans une certaine mesure, conscients d’appartenir à un groupe, et ce, même depuis l’enfance ! Reconnaissant leur différence fondamentale par rapport au reste de l’humanité, leur allégeance serait envers ceux de leur espèce, c’est-à-dire les autres psychopathes.

LOBACZEWSKI fait remarquer que, dans toute société, les individus psychopathiques créent souvent un réseau actif de collusions communes, séparé dans une certaine mesure de la communauté des gens "normaux". Ils sont conscients d’être différents. Leur monde est éternellement divisé selon le mode « eux et nous » ; leur monde avec ses propres lois et coutumes, et l’autre « monde étranger » des gens "normaux" qu’ils considèrent comme rempli d’idées et de coutumes présomptueuses sur la vérité, l’honneur et la décence, à la lumière desquels ils se savent moralement condamnés.

Leur propre sens déformé de l’honneur les pousse à tromper et à injurier les non-psychopathes et leurs valeurs. En contradiction avec les idéaux des gens normaux, les psychopathes ressentent comme un comportement normal le fait de rompre les promesses et les accords

 Non seulement ils convoitent les biens et le pouvoir et les revendiquent comme un droit, simplement parce qu’ils (les psychopathes) existent et qu’ils peuvent se les approprier, mais ils prennent aussi un plaisir particulier à spolier autrui et usurper leurs biens ; ce qu’ils peuvent plagier, escroquer et extorquer sont des fruits bien plus savoureux que ceux qu’ils peuvent récolter par un travail honnête. Ils réalisent aussi très tôt à quel point leurs personnalités peuvent avoir des conséquences traumatisantes sur les personnalités des non-psychopathes, et apprennent comment tirer avantage de cette source de terreur afin d’atteindre leurs objectifs.

 À présent imaginez à quel point les êtres humains qui sont totalement ignorants du sujet pourraient être abusés et manipulés par ces individus s’ils étaient au pouvoir dans différents pays, feignant d’être loyaux envers les populations locales tout en insistant sur les différences physiques évidentes et facilement discernables entre groupes (telles que la race, la couleur de peau, la religion, etc.). Les humains psychologiquement normaux seraient dressés les uns contre les autres sur la base de différences insignifiantes tandis que les déviants au pouvoir, dont la différence fondamentale par rapport au reste d’entre nous est l’absence de conscience, l’incapacité à éprouver des sentiments pour un autre être humain, récolteraient les bénéfices et tireraient les ficelles.

Je pense que cela décrit de façon assez juste la situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui.

Silvia CATTORI : Pouvez-vous donner des exemples à même de nous aider à comprendre le problème de manière plus générale ?

 Henry : A. LOBACZEWSKI nous offre une analyse de la manière dont les différents types de psychopathes travaillent de concert pour former un système au sein duquel les personnes cliniquement pathologiques détiennent les clés du pouvoir et dirigent les gens psychologiquement normaux.

 Au début du livre, LOBACZEWSKI décrit ses expériences à l’université, où il rencontra le phénomène pour la première fois. Il se rendit à la bibliothèque pour emprunter quelques livres traitant de la psychopathie et découvrit avec étonnement qu’on les avait tous retirés ! Ce fait démontre qu’ils sont conscients de leur différence, au moins certains d’entre eux.
Comment un tel comportement peut-il être compatible avec un système de croyance qui nous dit que nous avons tous une étincelle divine en nous, ou que tout le monde a une conscience ? Pouvez-vous imaginer faire de telles choses à vos propres enfants ?
Notre système de morale ne nous donne aucun moyen de traiter cette maladie. Elle doit être comprise pour ce qu’elle est. Ces personnes ne peuvent être «  soignées »

Imaginez ce même individu au pouvoir, et vous serez en mesure d’expliquer des scandales comme celui d’Enron. HARE rapporte des cas de psychopathes qui s’en prennent aux personnes âgées. Imaginons qu’une personne âgée ait été escroquée des économies de toute une vie — manifestement par un psychopathe. Un autre psychopathe contactera la victime, se faisant passer pour un avocat qui, moyennant finance, pourra récupérer son l’argent. La victime empruntera alors de l’argent à un ami ou un proche et le perdra au profit de l’avocat marron.

 Laura : Un des facteurs principaux à prendre en compte dans la façon dont une société peut être accaparée par un groupe de déviants pathologiques est que la seule limitation est celle de la participation d’individus prédisposés au sein de cette société. Pour les déviants les plus actifs, LOBACZEWSKI donne le chiffre approximatif de 6% en moyenne sur une population donnée. Bien sûr, ce chiffre varie selon les pays, en fonction de nombreuses variables. La société occidentale offre un large choix d’individus prédisposés.

 Une fois établi, le système psychopathique élitiste ronge tout l’organisme social, gâchant les compétences et pouvoirs de celui-ci. Une fois qu’une pathocratie a été établie, elle suit un certain chemin et possède certains pouvoirs «  attractifs ». Dans une pathocratie, le système socio-économique émane de la structure sociale créée par le système du pouvoir politique, qui est un produit de la vision du monde élitiste propre aux déviants pathologiques. Ainsi, on peut dire que la pathocratie ressemble à un processus de maladie macrosociale créé par des agents pathogènes humains, et elle peut en venir à affecter une nation entière à un degré équivalent à un cancer qui diffuse ses métastases. La maladie macrosociale de la pathocratie suit exactement le même modèle que le cancer qui évolue dans un organisme en suivant un processus pathodynamique caractéristique.

Il est impossible de comprendre un tel phénomène pathologique en utilisant les méthodes des gens « normaux » qui ne prennent pas en compte les processus de pensée déviants des agents pathogènes humains. On pourrait certainement dire que le monde entier est gouverné par une « pathocratie cachée » (ou cryptopathocratie) depuis très longtemps. De nombreux chercheurs suggèrent qu’il y a toujours eu un « gouvernement secret » opérationnel même si le gouvernement « officiel » n’est techniquement pas une pathocratie. On peut suggérer que les psychopathes sont techniquement TOUJOURS en coulisse, même au cours des cycles historiques qui ne sont PAS des pathocraties (c’est à dire les « bonnes périodes » que LOBACZEWSKI décrit comme la fondation d’un cycle hystéroïde qui ouvre la porte à une pathocratie à découvert).

Si nous utilisons le terme pathocratie à la place de « loi du gouvernement secret », alors toute l’Histoire devient une « pathocratie » et le mot perd son sens, il est donc important de noter que le terme « pathocratie » est le phénomène spécifique représentant une conséquence de l’hédonisme des bonnes périodes, et qu’elle est caractérisée par (100) cent% de psychopathes essentiels exerçant ouvertement des fonctions de commandement, comme c’est arrivé en Allemagne nazie, en Russie communiste et en Europe de l’Est. Et, dois-je ajouter, comme cela se produit actuellement.

On ne peut réellement qualifier les questions auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui, qui ont trait aux « politiques », en utilisant les termes usuels des idéologies politiques, car, comme nous l’avons souligné plus haut, les déviants pathologiques opèrent sous un masque, en utilisant la tromperie et autres tactiques de manipulation psychologiques qu’ils pratiquent avec une grande ingéniosité.

Si nous pensons ou croyons qu’un groupe politique portant tel ou tel nom est hétérogène eu égard à sa vraie nature, nous ne serons pas capables d’identifier les causes et propriétés de la maladie. N’importe quelle idéologie sera utilisée pour dissimuler les caractéristiques pathologiques aux experts comme aux gens ordinaires.

Ainsi, tenter de se référer à ceci ou cela comme étant de « gauche » ou de « droite » ou « socialiste », « démocratique », « communiste », « démocrate » ou « républicain », etc., ne nous aidera jamais à comprendre l’autoreproduction pathologique et ses influences externes expansionnistes. Comme le dit LOBACZEWSKI, « Ignota nulla curatio morbi [8] » ! Aucun mouvement ne réussira jamais s’il ne tient pas compte de la psychopathie et de la ponérologie !

 Ceci est la PREMIERE PARTIE d’un texte qui en comporte TROIS  :

Comprendre pourquoi le monde est dirigé par des dangereux psychopathes
Deuxième partie

Comprendre pourquoi le monde est dirigé par des dangereux psychopathes
Troisième partie

Traduit de l’Anglais par Henri R. pour Futur Quantique


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