J’aimerais bien changer un peu de sujet de conversation, mais toutes les mamans et futures mamans vous le dirons: à un moment donné, on ne peut plus penser à autre chose qu’au bébé à naître. Puis l’échéance approche, ma petite fille est prévue pour le 1er mars et il me reste tout un tas de trucs à organiser.
J’avoue que je vis des semaines qui ne sont pas très reposantes en ce moment. Entre le travail, les cours de préparation à l’accouchement et les 50 idées qui me viennent à l’esprit chaque seconde… Mais ça va, je gère, je vais à mon rythme et je garde le moral ce qui est somme toute très reposant pour l’esprit.
Bon, la semaine dernière, j’ai eu une illumination.
En octobre dernier, j’ai fais une demande pour une place en crèche afin que Mini-Moi ne reste pas toute seule à la maison pendant que j’irais durement gagner de quoi lui payer des petits pots.
Oui parce que pour moi, c’était une évidence, j’allais prendre mon congés maternité et retravailler à la fin du mois de mai. Je ne me suis jamais vue mère au foyer isolée dans ma montagne sans voir personne en tête à tête avec un être qui n’a aucune conversation à passer mes journées à attendre que le Mari rentre du travail. Puis j’aime beaucoup mon travail et comme je ne suis pas en CDI, je ne voulais pas m’absenter trop longtemps pour ne pas qu’on m’oublie et que personne ne prenne ma place.
Donc en novembre, après cette demande d’inscription, j’ai reçu un joli courrier de la communauté de commune, me disant que ma demande était bien prise en compte et que notre candidature serait étudiée à la prochaine commission. Pas plus de détails.
Décembre… l’ouverture de la résidence dans laquelle je travaille… Noël… le Nouvel an… bref, je ne pense plus à la crèche!
Puis la semaine dernière, j’ai réalisé que je n’avais pas de nouvelles, je passe alors un petit coup de fil histoire de voir où on en est. J’ai bien fait! La charmante dame à qui j’ai parlé m’a appris que la commission avait lieu en avril, que j’aurais une réponse en mai pour une éventuelle place en septembre.
Bon.
J’ai pas réfléchi 107 ans.
Je vais pas me mettre à chercher une nounou maintenant, puis je vais pas y laisser mon salaire non plus. Ce sera donc un été tranquille avec mon bébé et finalement c’est bien. Passé le choc de la nouvelle, j’ai réalisé qu’en fait au fond de moi je stressais pas mal de devoir reprendre le travail si tôt et de laisser mon bébé si petit. Depuis ce jour là, je me sens encore plus détendue du slip. J’envisage plein de choses, des petites escapades, des week-ends à la maison avec des gens que j’aime… bref je vais pouvoir en profiter et je pense que c’est une chance!
Et en plus, cerise sur le gâteau, quand j’ai annoncé ça à mon collègue remplaçant, il m’a confié que ça l’arrangerait bien de rester jusqu’au mois de septembre. Il me garde ma place au chaud, je sais qu’il ne veut pas rester plus longtemps que ça et du coup, ça me rassure!
D’ici là, il me reste encore quelques jours à bosser… J’ai fais la belle en faisant prolonger mon contrat de 2 semaines mais c’est un peu difficile. Les réveils sont souvent ronchons et je pense qu’à partir du 1er février je vais entamer une hibernation d’au moins 2 semaines!