35 % des écoles de la CSDM dans un état de vétusté très avancé

Aux Éditions Dédicaces, nous nous préoccupons grandement de la sécurité et de l’éducation de nos enfants dans les écoles. En effet, un scandale est en train d’éclore à Montréal alors que la Commission scolaire de Montréal (CSDM) poursuit l’inventaire des travaux qui devront être réalisés dans ses écoles. Le bilan à ce jour : des dizaines de bâtiments à rénover de fond en comble et une facture d’environ 1,6 milliard de dollars sur 10 ans. Des rénovations, des travaux majeurs et possiblement d’autres écoles placardées… les familles montréalaises n’ont pas fini d’en voir.

Radio-Canada a obtenu grâce à la Loi sur l’accès à l’information la liste des 82 écoles de la CSDM qui sont en mauvais état. L’école des Nations est au nombre des pires écoles de la CSDM, qui compte 27 établissements dont l’état de vétusté est tellement avancé qu’ils nécessitent des travaux majeurs, dont les coûts sont très élevés. Dans certains cas, comme celui de l’école Baril, il est préférable de démolir et de reconstruire. Cinquante-cinq autres bâtiments sont considérés en état de vétusté « très avancé ». N’oublions pas, comme le précise Robert Martinez dans son commentaire, que l’ex Présidente de la CSDM, qui gérait ces écoles, madame Diane de Courcy, est maintenant ministre à Québec.

Le journaliste, Denis-Martin Chabot, a réalisé un reportage pour le compte de la télévision de Radio-Canada. Le hasard fait que ce dernier est aussi l’auteur de la série de livres des "Histoires du Village", publiée aux Éditions Dédicaces. D’ailleurs, le lancement des deux derniers tomes aura lieu le 1er mars prochain (voir ici).

Plusieurs parents se disent déçus que leurs enfants doivent ainsi aller aussi loin pour poursuivre leur éducation. « Ça a un effet, un impact psychologique sur les enfants. Mon enfant dit : "je ne veux pas aller à l’autre école. Je vais arrêter d’aller à l’école" », a confié un père de famille. « On n’a pas le choix d’aucune école aux alentours, pourtant on a une école qui est située à 300 mètres », a dénoncé un autre, ce à quoi répond la présidente de la CSDM, Catherine Harel-Bourdon : « Nous sommes en surpopulation dans toutes les écoles du quartier. »

Nous pouvons lire la colère de la population sur le site de Radio-Canada :

Source : Radio-Canada (ici.radio-canada.ca)

Parmi les problèmes recensés, on note des infiltrations au niveau de la toiture ou de la maçonnerie extérieure, de la plomberie et de l’électricité à refaire, des systèmes de ventilation désuets ou inexistants, des portes et des fenêtres à remplacer. Bref, la liste est longue. La CSDM ne prévoit pas démolir d’école dans l’immédiat, ce qui veut dire que d’énormes travaux seront entrepris si elle obtient le financement nécessaire. Et cela représente un véritable casse-tête pour le personnel scolaire et les gestionnaires qui doivent faire ces travaux, tout en minimisant le plus possible les fermetures d’écoles et le transfert temporaire d’élèves vers d’autres établissements pendant l’exécution des rénovations.

Il faudra certainement que la Commission scolaire de Montréal règle au plus vite ces problèmes d’insalubrité et d’infrastructure des bâtiments qui mettent en danger la santé – et peut-être même la vie – de nos enfants. Ces problèmes devront être réglés dans les plus brefs délais avant que d’autres scandales n’éclatent et qui pourraient sortir du champs qui nous intéresse actuellement !

Nous vous invitons à poursuivre votre lecture sur le site de Radio-Canada :

• La vétusté force la fermeture d’une autre école à Montréal
• CSDM : votre école est-elle en bon état?
• 35 % des écoles de la CSDM dans un état de vétusté très avancé

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