Sleepy Hollow // Saison 1. Episodes 12 et 13. Indispensable Man / Bad Blood.
SEASON FINALE
S’achève donc ici la première saison de Sleepy Hollow, certainement la plus belle surprise d’une rentrée série en demi-teinte. Constante et surtout très riche, la série a prouvé
au fil des épisodes qu’elle avait tout ce qu’il faut pour faire une bonne série. Les audiences ont également prouvé qu’il y avait un public pour cette série ce qui me réjouit puisque cela permet
de voir que finalement les séries mythologiques et assez complexes dans le genre ont encore un public. FOX aurait pu être refroidi après les audiences en demi-teinte des
dernières saisons de Fringe mais au contraire, ils sont aller une fois de plus dans cette bonne direction. Quand le projet de Sleepy Hollow avait été commandé, j’avais envie de
me moquer de la série et de son intérêt. Disons que cela avait l’air encore plus ridicule que l’idée de faire un remake de Beauty and the Beast. Sauf qu’au contraire, ce fût une
si bonne surprise que je me suis même retrouvé à rapidement trouver ça bon, voire très bon et surtout terriblement efficace. Avec ces deux épisodes la série termine sa première saison en beauté.
Un vrai feu d’artifice qui explose au fil des minutes qui passent.
Le mieux dans ces deux épisodes est bien entendu que l’on ne s’ennui pas une seule seconde. Bien au contraire, je dirais même que l’on s’amuse comme des enfants. Les twists sont alléchants et le
tout est très fluide. On ne voit donc pas le temps passer jusqu’à ce que Henry Parrish nous révèle qu’il n’est pas si gentil que ça. En effet, nous apprenons qu’il est le fils
d’Ichabod et Katrina : Jeremy, qui a été ressuscité par Moloch après 200 ans passés dans un cercueil. La fin de « Bad Blood » nous laisse pantois. En tout cas, le
téléspectateur que je suis était accroché aux mots qui sortaient de la bouche de John Noble. Ce dernier est un acteur fascinant duquel il est difficile de lâcher le regard. C’est
son côté hypnotique qui le rend si passionnant. Au début je n’aurais jamais cru qu’un twist de la sorte puisse entourer ce personnage et puis finalement cela arrive à point nommé. Le dernier
quart d’heure de Sleepy Hollow était donc parmi ce que la série a fait de mieux. Il n’y avait pas pour autant énormément d’action (quoique Jenny qui se fait tirer dessus par le
Cavalier sans Tête était un joli moment d’action) mais surtout des dialogues.
Du coup, le tout est combiné avec des personnages charismatiques et particulièrement bien interprétés, une imagerie assez jolie et un humour toujours présent pour détendre l’atmosphère. Cela
donne de ce fait une série efficace voire même passionnante. En tout cas, je n’ai rien à redire. La révélation autour de Parrish est certainement la plus surprenante de ces deux épisodes mais il
y a pas mal de cliffanghers tout de même. Sans parler des flash-backs qui viennent apporter durant ces deux épisodes encore un peu plus de matière aux personnages de la série et notamment à
Ichabod et Katrina. Le fait que Sleepy Hollow n’ait jamais cherché à nous montrer dès le début que l’on pouvait douter de Parrish rend la révélation encore plus jouissive
finalement. En tout cas, c’est comme ça que je le ressens. C’est aussi du côté assez difficile à avaler au premier abord mais quand on a commencé à se faire à l’idée, on a envie de voir la suite
et surtout comment Sleepy Hollow peut réellement faire évoluer tout ça, tout en sachant que John Noble sera beaucoup plus présent la saison prochaine.
Note : 8.5/10. En bref, deux solides épisodes concluant à merveille une très bonne première saison de Sleepy Hollow.