Début décembre, j'avais assisté à une rencontre/blogueurs au théâtre de la Comédie Bastille en compagnie des comédiens et du metteur en scène de "Court sucré ou long sans sucre". Montée pour la première fois en 1999, cette comédie réunit un groupe d'amis dans la vie autour de Jean-Luc Moreau, le nouveau metteur en scène qui avait flairé le succès dès la couturière de l'époque. A l'écoute, suggérant plus qu'imposant sa ligne, l'approche Moreau a fait l'unanimité au sein d'une équipe qui avait accumulé des réflexes au fil des représentations. Une comédie attendue. 21h, le public venu nombreux à la première attend l'ouverture des portes amassé à l'intérieur et hors du théâtre. La comédie qui avait remporté un vif succès il y a quinze ans déjà semble attendue favorablement. Le cadre est rapidement posé: une agence d'événementiel, un trio à l'équilibre branlant et un client à conserver coûte que coûte. Une consultante nymphomane viendra compléter le tableau pour pimenter une comédie tout en légèreté. On décèlera quelques adaptations dans l'écriture pour coller à l'actualité: j'en veux pour preuve une allusion au Carlton de Lille. La crise étant passée par là, les conventions à l'autre bout du monde n'ont plus la côte. Une salle conquise. Les rires ne se font pas attendre. La salle rapidement conquise s'amuse volontiers des situations rocambolesques qui se présentent. L'humour est accessible, généreux, et s'offre à qui veut bien le recevoir. Les amateurs de comédie légère désirant passer un moment simple et convivial ne seront pas déçus par cette nouvelle mouture. Martyne Visciano excelle en communicante dominatrice, Bruno Chapelle donne de sa personne de bout en bout et la complicité palpable entre Sylvie Audcoeur, David Basant et Olivier Yéni emporte l'adhésion du public. Les jalons semblent posés pour un nouveau succès. Si vous souhaitez vous détendre à Paris, cette comédie est à réserver dans vos agendas. N'hésitez pas à me laisser vos commentaires pour me dire ce que vous en avez pensé. Court sucré ou long sans sucre: depuis le 18 janvier à la Comédie Bastille5, rue Nicolas Appert, 75013 PARIS
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