C'est triste. Je suis triste pour toi. Pour ce que tu es. Je n'éprouve plus de colère ni d'amertume. Je suis juste triste.
Tu te racontes des fables plus que je me le fais moi-même. J'espère que tu ne penses pas que je t'ai cru ? Il y a longtemps que j'ai perdu foi en toi. Mais j'ai quand même voulu voir, juste pour me le confirmer. Juste parce que ça me donne une raison de plus de m'éloigner, de ne plus penser à toi.
Tu m'as répéter ton histoire. Celle que je connais par coeur. Je veux qu'on soit ami. Tu l'as écrit. Noir sur blanc. Je ne comprend pas pourquoi, pourquoi tu t'acharnes ainsi puisque tu ne donnes jamais suite si je te dis oui. Une partie de moi ne cesse de vouloir savoir le pourquoi tu agis ainsi, mais je vie avec elle et je le vie bien à présent. Je ne suis pas déçue ce matin. Je ne suis pas surprise non plus. Je ne ressens rien de particulier. Je n'ai pas fixé mon téléphone toute la soirée pour voir si tu allais me texter.
Il est certain que tu feras toujours partie de moi. Tu es une histoire que j'ai vécue. J'aurais voulu de cette amitié. Je n'ai jamais caché que tu étais quelqu'un d’intéressant. Mais tu es lâche. Et je ne supporte pas la lâcheté. Tu ne peux m'affronter. Tu parles mais tu n'agis pas. Tu ne pourras jamais gagner mon respect ou mon amitié en faisant cela. Je t'ai testé hier. Tu as échoué. J'ai été honnête et intègre envers toi. Je ne m'en veux pas. Je suis en paix avec moi maintenant. Pour nous. Pour ce qui a existé l'espace de 9 mois éphémères. Hier, je t'ai dit que me pensais toujours un peu en 2012. 2012, l'année de nous. Tu m'as répondu que toi aussi. Ça m'a fait sourire je l'avoue. Puis, tu m'as parlé. Tu as discouru sur l'amitié et j'essayais de t'arrêter. Il y avait beaucoup de phrases en suspens, beaucoup de non dit. Je t'ai écrit, tu m'as répondu. Puis, plus rien.
Ce n'est pas grave. Nous allons finir par réussir à faire notre chemin. Un jour, je ne t’adresserai plus la parole. Je ne serai plus ici. Orgueilleusement, j'espère que quelque part au fond de toi, je te manquerai.
Mais pour l'instant, je suis triste parce que j'imagine que tu t'es cru quand tu m'a écrit ça ...:
Je suis désolé
!
Je voudrais d’une
amitié avec toi….
Bref je comprend…. Je
suis désolé ….
Moi aussi je suis désolée... désolée pour toi !