The Blacklist // Saison 1. Episode 12. The Alchemist.
Qui est la taupe ? C’est la question que l’on est actuellement en train de se poser alors que Red a mis toute une équipe de nerds avec un logiciel allemand pour tenter de découvrir qui se cache
derrière tout un tas de morceaux de papiers déchiquetés en milles morceaux. Ce mystère n’a rien de bien mystérieux dans le sens où je sens déjà venir la taupe. Si j’ai déjà écarté Tessler depuis
un bout de temps, je pense qu’il faut se tourner du côté de Malik. Parminder Nagra a de quoi être une taupe parfaite et j’espère au fond que c’est elle. Ce serait dommage de ne
pas en profiter. Surtout que l’actrice est bien faite pour ce registre là depuis son rôle dans Alcatraz (qui n’avait malheureusement pas eu droit à une seconde saison). Sauf que
même si l’on se demande qui est la taupe, ce n’est semble t-il pas le sujet le plus intéressant de la semaine pour la série. En effet, nous avons droit à un nouveau nom sur la
Blacklist : the Alchemist. Incarné par Ryan O’Nan (The Iceman, Suspect, Mange Prie Aime), ce personnage est
capable de changer la séquence ADN des gens et modifier leur corps afin de les faire passer pour d’autres personnes. Tout cela bien évidemment sans prendre le temps de justifier le fait que
changer l’ADN de quelqu’un est plausible. Car ce n’est pas du tout le cas dans la vie réelle.
C’est dommage car la justification est simplement un « He can » de Red et puis c’est tout, comme si la parole de Red était celle d’un savant que l’on ne pouvait pas
contredire. Si l’on met de côté l’aspect facile de la série, je me rends également compte qu’il y a pas mal de trucs assez sympathiques et divertissants dans cette affaire de la semaine. Red est
un personnage toujours aussi charismatique et la quête pour retrouver The Alchemist est suffisamment efficace pour ne pas nous donner l’impression de tourner en rond. Par
ailleurs, Red ne veut plus venir au FBI et donne des rendez-vous ici et là à Liz afin de changer plus ou moins la mécanique de la série. Cela ne fonctionne pas forcément très bien dans le sens où
la série fait tout cela uniquement pour brouiller les pistes et éviter de nous laisser penser qu’elle est une série mécanique et procédurale. Car le héros de The Blacklist n’est
pas le genre de personnages que l’on peut voir, c’est un peu le miroir du consultant sauf que dans ce cas ce n’est pas un gentil, c’est un méchant qui oeuvre pour les gentils. Compliqué mais pas
tant que ça. Surtout que même les noms donnés aux méchants sont ridicules.
Note : 6/10. En bref, sympathique sans être exceptionnel.