On en apprend de belles en lisant les "indiscrets" du Monde, et d'ailleurs cela confirme ce que savaient les colistiers de Paris Libéré : les grands démocrates de l'équipe NKM ont peur du débat et font tout pour éviter que Charles Beigbeder ou d'autres soient invités à discuter avec leur championne des mérites respectifs de leurs programmes et candidatures.
"Un débat de premier tour doit avoir lieu, mercredi 29 janvier, (nous dit le Monde) entre les candidats à la Mairie de Paris, sur LCI, avec Europe 1 et Le Parisien, mais les discussions achoppent sur la présence de Charles Beigbeder, dissident de l’'UMP. L'’équipe de la candidate socialiste, Anne Hidalgo, pense qu'’elle est légitime ; celle de Nathalie Kosciusko-Morizet, chef de file de l'’UMP, n’'en veut pas. Les trois médias cherchent un critère objectif pour trancher la question, comme la présence de listes « Paris-Libéré » dans tous les arrondissements."
Quand on veut noyer la vérité, on dit qu'elle est enrhumée.
Rappelons à cette courageuse ses propos d'avril 2012 envers François Hollande, qui cherchait à circonscrire au maximum le débat avec Nicolas Sarkozy.
Toujours dans le Monde daté du 24 avril 2012, on trouve en effet l'information suivante : "La porte-parole de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, a déclaré lundi 23 avril que François Hollande avait "peur" de la confrontation avec le président sortant, qui lui a proposé non pas un mais trois débats. Sur le plateau de France 2, l'ex-ministre a déclaré : "les Français ont droit à plusieurs débats parce qu'il y a de très nombreux sujets".
Elle a également dénoncé "l'argument conservateur" de la tradition qu'utilise François Hollande pour se limiter à un seul débat. "Pour la primaire socialiste, il y a eu quatre débats", poursuit la porte-parole du président-candidat. "Est-ce que François Hollande n'accepte de débattre qu'à l'abri de sa famille politique ? Ou est-ce qu'il considère que seuls les militants socialistes ont le droit au débat et les Français non ?" "Il y a la résignation et le déclin, c'est François Hollande. On n'est pas condamné à avoir un projet flou et un candidat mou", a-t-elle encore dit."
Sapristi ! Quand on porte une parole, mieux vaut retourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de la renier ...