Le texte gouvernemental sur l'égalité hommes-femmes, déjà adopté au Sénat, est examiné à l'Assemblée.
Plusieurs points sont examinés mais je ne parlerai que de celui concernant l'IVG (interruption volontaire de grossesse).
Lorsque la loi Veil a été votée en 1975, il y a bientôt 40 ans, le texte comportait que la femme en "situation de détresse" pouvait interrompre sa grossesse. L'expression "situation de détresse" devrait être ôtée de la nouvelle loi pour en faire un véritable droit sans connotation aucune.Un mouvement anti-IVG pose à nouveau le problème.
1 femme sur 3 a recours à une IVG au cours de sa vie.
Il est évident que personne n'est forcé d'avorter. Il n'est pas question de blesser les convictions religieuses de quiconque , mais il n'est pas question non plus de restreindre la liberté des femmes qui se font avorter.
Je suis une vieille femme mais je m'intéresse encore passionnément à la jeunesse. Je ne voudrais pas que mes petites filles, et toutes les femmes d'aujourd'hui et de demain, n'aient pas toutes les libertés que j'ai eues grâce à Lucien Neuwirth (contraception) et Simone Veil (IVG). (cliquez pour connaître ces personnalités éminentes)
Jeunes filles , jeunes femmes, ne croyez pas que les libertés sont acquises une fois pour toutes. Ne comptez pas sur les hommes pour les défendre , comptez sur vous-mêmes. Soyez toujours prêtes à défendre vos libertés , parmi lesquelles les libertés liées à la sexualité.
Voyez ce qui se passe actuellement en Espagne où l'on veut restreindre l'IVG.Soyez vigilantes pour que cela ne se produise pas chez nous , en France. Je vous invite à lire un article du Toupin "Etre femme avant la loi Veil"(cliquez) , à une époque pas si lointaine où l'avortement interdit était puni de la peine de mort.