Depuis quelques années, en France, mais pas que là, l'image des catholiques est très marquée par les plus droitiers, les plus intégristes d'entre eux.
Ceux-là ont escamoté le message social et le rôle social et humanitaire des débuts au profit d'un conservatisme assez primaire et rétrograde.On est loin du Pape Jean XXIII et ses encycliques, ou des « prêtres ouvriers »Le nouveau Pape, François, semble vouloir « nettoyer » d'abord la « morale interne réelle » de la tête de l'institution, ce « Vatican réel » qui semble s'égarer bien loin des mots et des idées qui théoriquement guident l'institution.Puis remettre les troupes à leur travail premier et à leur place première, qui n'est pas au milieu des dorures et des richesses.Une telle impulsion, si elle dure et réussit à s'imposer, est-elle de nature à changer la « donne chrétienne » ?En France, par exemple, verrait-on plus de défilés contre la pédophilie interne à l'église ? Plus d'actions contre la dérive inégalitaire de nos sociétés ? Les croyants reviendraient-ils aux « combats » que leur conseillait leur Fondateur ?Les socialistes devraient être attentifs à ces possibilités. Et un renouvellement en aidant d'autres, ne pas passer à côté d'une opportunité d'actions communes pour la justice et l'égalité comme celles qui ont inspiré des hommes comme Delors et autres Abbé Pierre.Par les temps qui courent et face à des difficultés sociales économiques qui semblent devoir être durables, ce ne serait pas forcément une mauvaise idée que de s'entraider pour mieux défendre ceux qui en auront le plus besoin.© Jorge