C'est du cinéma d'auteur bobo, intimiste à la fois poétique et réaliste. Il s'en dégage une impression douce amère marquée par la fuite inexorable du temps (une belle interprétation et une illustration de la chanson de Moustaki "Passe, passe le temps il n'y en a plus pour très longtemps") dans une vie où l'on n' est pas maître des facteurs clés de son destin (la santé, les bonnes et les mauvaises rencontres).