« Le roman du mariage »
EUGENENIDES Jeffrey
(L’Olivier)
Lent, lourd, pesant. Trop explicatif. Et selon les normes qui prévalent dans une société plutôt bien pensante. En dépit de quelques transgressions qui ne constituent que des ornements superfétatoires, les mieux à même de satisfaire les esprits assoupis. Une jeunesse américaine s’y expose. Une fille et deux garçons. Des étudiants presque bien comme il faut. Rien de corrosif. Bien loin, très loin de « Jules et Jim ». Et le tout dilué dans un verbiage qui s’essaie de faire croire qu’un monument littéraire était en gestation. Le Lecteur n’a point consenti à le considérer comme tel.