Charles JULIET, à travers une oeuvre littéraire dense, nous conduit à la découverte de ses amis qui ont laissé une trace importante dans l'histoire de l'art.
Son journal est la trace écrite du travail intérieur, de la souffrance à l'apaisement, qu'il a réalisé depuis l'adolescence jusqu'à nos jours.
Sensibilité, humilité, clairvoyance, sont les maître-mots de ce grand écrivain.
Celles et ceux qui aiment passionnément lire et écrire, ne trouveront que de la joie sereine dans Lumières d'automne.
Plume Solidaire
"Cette voix qui parle en moi, elle induit les mots que je couche sur le papier. C'est elle qui les choisit, les articule, leur imprime un rythme, leur octroie poids et couleur, les combine de manière qu'ils produisent une certaine musique.
Elle naît en ce lieu où s'élabore la pensée, où cohabite la douleur d'être, la conscience tragique de notre condition, et également la joie d'exister, le bonheur de toujours mieux adhérer à la vie. Le heurt, mais je pourrais aussi bien dire: la fusion de cette douleur et de cette joie, a pour effet de me centrer, de me rendre plus grave, plus conscient de ce que je perçois comme étant l'essence de la vie.
Voilà pourquoi la voix qui suscite mes mots, ne peut être que sourde, empreinte de gravité, ne peut être que l'expression de ces instants où j'ai la sensation de me trouver au centre du magma, au coeur de la vie, transi de froid et exultant." Page 174