Une conception bien étrange...

Au compteur des présences il n’y a pas photo entre les deux réunions de vœux de samedi. Mais ce n’est pas à un concours auquel nous serons conviés en mars… Et si comparaison il y a cela se fera sur les programmes. A n’en point douter le seul programme de gauche sur cette ville est bien celui qui s’établi et se construit dans des ateliers de façon citoyenne autour de la candidature de Jean-François Voguet en rassemblant aujourd’hui des socialistes, le PC, le PG, la GA, le PRG et EELV. J’ai pris connaissance des déclarations de P. Bedouret, contraint par la rue de Solférino à se ranger à ce à quoi j’ai toujours souscrit publiquement : l’union dès le premier tour. Cette union lorsqu’elle est engagée par Solférino c’est un ordre et lorsqu’elle est portée par mii-même c’est une insulte, une offense ou une salissure. Etrange interprétation et bien curieuse aptitude à appréhender la question. Je cite : «  Notre démarche a été également mise en difficultés  par des ambitions personnelles très isolées mais souvent téléguidées et amplifiées, avec comme seul objectif de nuire au Parti Socialiste sur notre ville. Je ne détaillerai pas mais vous connaissez pour la plupart d’entre vous quelles sont celles et ceux qui ont dénigré, sali, désinformé depuis des mois et qui continue(nt) aujourd’hui parfois avec une rare violence verbale ou écrite ». Oui j’ai pu mettre en difficulté cette démarche initiée par Bedouret et ses amis qui nous a fait perdre du temps et qui inévitablement allait être sanctionnée par le Bureau National ! S’opposer à Bedouret s’apparente dans son esprit à une nuisance, à une salissure, à une désinformation ! C’est la Corée pour une curée à l’opposant, cet inévitable gêneur de tourner en rond, cette conscience d’une liberté pas encore muselée! Je n’ai rien sali et surtout pas une certaine idée du socialisme car l’idée et la valeur qu’en je n‘en fais est bien celle d’un parti qui se doit d’être ancré à gauche sans glissement progressif vers une coloration libérale. Je ne suis en rien scotché à une ambition personnelle ni téléguidé – on retrouve dans cet argumentaire, ce réquisitoire toute une phraséologie presque gauchiste, en tous les cas malsaine et avec certitude ridicule auquel il manque la vipère lubrique ! Quelle pauvreté d’analyse politique que de se limiter à cet argument pour refuser le dialogue de fonds et d’inscrire celui ou celle qui se porte en faux avec son projet de le dénaturer, de le caricaturer ainsi. L’union est une nécessité et elle est un travail de tous les jours. Elle est réalisée entre des citoyens et des partis politiques. Votre volonté aidé de Carrier de ne vouloir s’en référer qu’au maire pour « discuter » est affligeante. Vous vous désignez un « égal » auquel seul vous êtes en droit de vous adresser comme étant au dessus d’une « mêlée » supposée et que le concile des chefs viendra régler selon ses exigences la question de la liste d’union. Ce faisant vous méprisez le PG, le PC, le PRG, EELV, la GA et les socialistes unitaires de la première heure. Non Mr Bedouret les municipales ne sont pas que des affaires « d’hommes à hommes » mais bien une relation subtile et équilibrée de rapports d’intelligence et de force que les partis politiques entretiennent pour établir une union construite sur un programme auquel par ailleurs nous avons fait participer les citoyens ! Nous ne sommes pas dans le rapport pyramidal des chefs avec des obligés soumis à vos conditions. Vous avez évoqué des priorités sans avoir jamais songé que nous nous étions mobilisé en 14 ateliers de travail !!! où rien n’est tabou, où tout est mis en avant et surtout bien cadré dans un sérieux de proposition. Nous sommes dans la discussion et nous mettrons en débat certaines questions sans avoir à trancher sur elles de façon dogmatique. Sur certaines de vos priorités vous voulez nous forcer la main à droite, nous faire glisser sur la pente d’un libéralisme que vous colorez encore d’un peu de rose. Nous avons des divergences sur l’application des rythmes scolaires que vous désirez faire avancer à marche forcée et nous suggérer de nous plier à la très controversée décision du maire d’Alfortville décidé à privatiser une délégation de service public pour contourner les coûts extrêmes de cette réforme pour la collectivité ! D’autres points sont en débat et concernant celui de la sécurité vous chercherez à combler votre retard pris grâce aux initiatives du maire ces derniers semaines. Vous cherchez à en imposer au Maire et surtout vous êtes dans le déni des autres composantes politiques de cette union que d’autres ont réalisé bien avant vous lorsque vous courriez vers vos ambitions pour contrer notre municipalité et son bilan en oubliant de décocher vos flèches sur nos adversaires de droite.