Le second polar du scénariste anglais Warren Ellis, publié l’an dernier dans sa version originale, est en approche. Prévu pour la fin de ce mois dans sa traduction française chez Le Masque, ce best-seller qui a figuré sur la liste du New York Times, et dont l’adaptation est d’ores et déjà prévue sur 20th Century Fox TV, a toutes les cartes en mains pour séduire les amateurs du genre. En voici le pitch :
John Tallow est un flic new-yorkais typique : célibataire, désabusé, plus trop dans le coup. Son équipier de toujours, lui, c’est le bon flic, celui que tout le monde aime. Ils sont appelés pour intervenir dans un immeuble décati de Pearl Street, où un forcené en surpoids nu comme un ver hurle et tire sur tout ce qui bouge dans la cage d’escalier. Rosato monte le premier, se fait exploser le cerveau devant Tallow, impuissant, qui est éclaboussé des restes gluants et visqueux de son co-équipier. Fou de rage, il décharge son flingue sur le forcené et défonce en même temps le mur d’un appartement. Quand les techniciens de scène de crime arrivent sur place, ils tombent nez à nez avec une centaine d’armes, fixées sur les murs, du sol au plafond... Des armes qui semblent correspondre à des meurtres non élucidés. Convoqué par sa supérieure, Tallow se fait passer un savon. Le meilleur flic de la brigade est mort et les voilà avec un arsenal d’armes relié à des cold cases sur les bras. Sa punition : démêler l’affaire avec pour seule aide deux bras cassés. Une journée qui commence très mal...