Episodes // Saison 3. Episode 2. Two.
Et voilà que débarque cette semaine Chris Diamantopoulos (The Office, Arrested Development) sous les traits de Castor Sotto, le tout nouveau
patron du network. Ce que j’ai bien chez ce personnage c’est le fait qu’il tente de changer quelque chose cependant son introduction est particulièrement ratée. Disons que l’épisode passe son
temps à nous teaser son arrivée : le fait que le bureau de Merk est transformé, créant pendant ce temps la frustration de Carol qui aurait bien aimé ce poste mais qui ne l’a finalement pas eu.
L’introduction de Castor est ratée car l’acteur n’apporte rien du tout de nouveau à la série et même pire, dans son long entretien avec Carol, fait perdre à la série toute sa substance. Car le
propos de Episodes ce n’est pas que des histoires de couples ou de triangles amoureux, c’est aussi une histoire de comment l’industrie de la télévision fonctionne. L’épisode
happe alors Carol à son boulot (alors qu’elle était en train d’avoir un entretien créatif avec un scénariste pour une nouvelle série) pour nous la coller sur ses ambitions personnelles avec
Castor. Tout débute d’une discussion autour de la place que devrait avoir le bureau pour terminer en truc psychologique pas très efficace.
Le truc c’est que pour le moment, il ne m’a pas fait grand effet et puis la pauvre Carol, que j’adore, se retrouve dans cet épisode avec d’un côté de très bonnes répliques et de l’autre quelque
chose de sévèrement ennuyeux. Pourtant, cet épisode de Episodes n’était pas si mauvais que ça. Notamment car j’ai beaucoup aimé l’histoire de Sean et Beverly. Vous allez me dire
que je suis devenu complètement cinglé mais non. Le fait qu’ils tentent de vivre à nouveau une vie de couple, sincère, oubliant les frasques du passé. On sent qu’entre les deux cela ne fonctionne
plus jusqu’à cette scène embarrassante mais particulièrement drôle où on les retrouve au lit sans pouvoir se toucher car ils sont tous les deux plus ou moins frustrés de ce qui s’est passé
auparavant. Comme quoi, Episodes peut très bien faire des bonnes choses mais pour cela elle doit légèrement creuser un peu plus. Et puis j’aimerais bien que l’on revienne plus ou moins sur
l’avenir professionnelle de Matt LeBlanc. Ce dernier a certes des problèmes juridiques à gérés mais cela n’a rien de bien passionnant.
Note : 4/10. En bref, dommage que certaines choses soient aussi mal fichues.