La vente en ligne d’articles d’occasion, un nouveau paradis

Publié le 19 janvier 2014 par Edelit @TransacEDHEC

Les fêtes sont passées, accompagnées de leurs traditionnels cadeaux… De nombreuses raisons font qu’aujourd’hui, certains n’apprécient plus leurs cadeaux de Noël, outre leur valeur sentimentale. On fait alors bonne figure, mais deux jours après, et c’est une pratique qui se répand, on les revend sur internet. Explorons donc les enjeux et les impacts de ce nouveau fait de société, contesté par certains et adopté par d’autres.

En 2013, 57% des français étaient prêts à revendre leurs cadeaux de Noël, contre 47% en 2012 ! Pour répondre à cette nouvelle pratique qui est en hausse, de nombreux sites se développent, tels que Leboncoin.fr (propriété de la société norvégienne Schibsted, qui possède aussi 20 Minutes), eBay, Pretachanger.fr ou encore Videdressing. Tandis que les prix de l’habillement-chaussure ont augmenté de 0,6% en décembre 2013, les consommateurs se tournent de plus en plus vers le commerce en ligne d’occasion, mine d’or des bonnes affaires.

Quid de ce succès ? Tout d’abord la très bonne protection des consommateurs. La plupart de ces sites utilisent PayPal comme moyen de paiement. Or, ce site protège les acheteurs au sens où si le produit n’est pas conforme à la description, s’il s’agit d’un faux ou s’il n’est pas envoyé, le site rembourse intégralement l’acheteur. C’est une relativement bonne protection pour le commerce en ligne d’objets d’occasion. Premier bon point.

De plus, comme tout site internet, les sites de ventes d’occasion peuvent faire face à des piratages. Or, eBay et Leboncoin.fr protègent bien les comptes de leurs clients, en exigeant des mots de passes très sécurisés par exemple. A l’inverse, les sites de grandes marques, comme Etam ou Boulanger protègent beaucoup moins les données de leurs clients. Deuxième bon point.

Mais la vente en ligne de produits d’occasion pose un autre problème : la contrefaçon. En effet, comment contrôler chaque produit en vente sur un site comme eBay ? Ce dernier a dû faire face à beaucoup de plaintes des grandes marques ou groupes tels que LVMH, Hermès ou encore Tiffany, qui lui reprochaient de commercialiser des contrefaçons. Ainsi, la vente en ligne serait un petit paradis pour les fraudeurs, qui bénéficieraient d’un nouveau marché à exploiter. Mauvais point.

Nul doute que ces sites vont continuer leur ascension. Néanmoins, plus d’utilisateurs il y aura, plus la sécurité devra être intensive afin d’éviter l’utilisation frauduleuse de leurs données personnelles, la fraude, ou encore le piratage ; et ainsi éviter de dévoiler l’anonymat de ces troqueurs de cadeaux.

Fanny Leroux