On nous annonce aujourd’hui, en précisant parler sans allusion à sa vie privée, que Madame Trierweiler est allée se reposer à la Lanterne. Ceci m’amène à poser la question suivante : « Est-ce que mon épouse pourrait elle aussi profiter de cette résidence ? ». Non, bien sûr. Qu’est-ce qui permet à Madame Trierweiler de bénéficier d’un tel séjour ? C’est, selon une licence totalement étrangère à nos institutions, son état de compagne (autrefois, on utilisait un terme moins gracieux, celui de concubine) de notre président de la République. Cette relation ressort, me semble-t-il, exclusivement du domaine personnel.
Lorsque l’on subordonne aussi étroitement la vie publique à sa vie privée, comment peut-on oser revendiquer pour celle-ci un caractère privé ?