Elle consiste – pour un Napolitain heureux et quelle qu’en soit la raison – à commander un café et en payer deux, un pour lui et un autre pour un client démuni qui en fera la demande.
Selon le site Le Parisien, cette tradition serait née après la guerre : beaucoup d’hommes avaient perdu tout ce qu’ils avaient, et ne pouvaient pas s’offrir un café. Or, pour tout Napolitain, cette boisson chaude est presque considérée comme un droit fondamental.
Pour le site L'Express, ce phénomène solidaire était monnaie courante dans les années 1910 à Naples, avant de disparaître dans la période d'après-guerreLe 10 décembre 2011, a été instaurée la Giornata del Caffè Sospeso (Journée du café suspendu) avec le soutien de plusieurs organisations culturelles et le maire de Naples, Luigi De Magistris.
Depuis, le mouvement a touché d’autres pays. Le site Coffeesharing.com dénombre 195 lieux participant dans 19 Etats, dont la Bulgarie, la Belgique ou encore l’Australie. En France, le mouvement se développe depuis le printemps 2013, à Grenoble, Paris, Brest ou encore Rouen et se propage à d’autres commerces : la baguette suspendue, la pizza suspendue, le livre suspendu…
Starbucks Coffee a également décidé de contribuer à l'élan solidaire en signant une charte dans laquelle l'entreprise s'engage, pour chaque café suspendu acheté à reverser l'équivalent à l'organisme caritatif "Oasis charity".