Parenthood // Saison 5. Episode 13. Jump Ball.
Cette semaine j’ai pu lire sur Twitter « Ce mode repeat dans Parenthood devient un peu lassant. L'impression que tout ce qui est raconté l'a déjà été fait dans la
série ». Je dois avouer que ce tweet m’a interpelé. Il est vrai que depuis le début de la saison, Parenthood a plus ou moins fait des choses qu’elle a déjà fait par le passé
mais globalement, je trouve qu’il y a toujours de nouvelles choses (Julia et Joel, Hank, Drew, etc.). Ce nouvel épisode n’était pas exceptionnel mais il avait ses bonnes idées et surtout ses bons
moments. Notamment grâce à Julia et Joel. Depuis le début de la saison cette partie de la série est en train de devenir l’un des pans les plus réussis de toute son histoire. Je sais que j’y vais
un peu fort en parlant d’une des meilleures choses que la série a pu faire mais je dois avouer qu’il est impossible de se tromper devant tant de perfection. A chaque fois que l’épisode tente de
réconcilier plus ou moins les deux personnages ils s’éloignent encore plus. C’est terrible car la scène finale de l’épisode où Joel annonce à Julia qu’il veut quitter le domicile conjugal afin de
se trouver un chez lui en attendant le divorce m’a bouleversé. C’est quelque chose d’important dans Parenthood qui est en train de se briser.
Et la série choisie la simplicité pour nous délivrer cette histoire. Ce qui à mon humble avis lui donne tout son intérêt et sa folie. Mais ce n’est pas une intrigue facile à gérer également. Elle
a ses moments. J’ai aussi beaucoup aimé le moment entre soeur que vont partager Julia et Sarah. C’est rare de voir les deux femmes partager un moment, du coup je suis content que
Parenthood choisisse de nous en donner l’occasion. Par ailleurs il y a l’histoire de Hank. Je ne suis toujours pas fan du personnage et son histoire manque peut-être de légèreté
(disons que c’est une sorte de répétition de l’histoire de Max mais en version plus adulte) mais cela fonctionne terriblement bien et c’est tout ce que j’attendais de la part de
Parenthood bien évidemment. C’était alors l’occasion de retrouver le docteur de Max, incarné par Tom Amandes, toujours aussi bon dans ce rôle là d’ailleurs. La série de
Jason Katims parvient à nous plonger un peu plus dans l’histoire de Hank et cela en deviendrait presque touchant et intéressant. Reste encore une fois le problème de Ray
Romano. Je n’arrive toujours pas à trouver cet acteur suffisamment bon et original pour me satisfaire pleinement.
Cela aurait très bien pu avoir lieu. Mais non. Dans un sens c’est presque une bonne idée puisque cela permet aussi de voir un autre visage, brisé en milles morceaux d’Amber. L’intrigue
Mange Prie Aime de Parenthood avec Camille m’a fait me demander si finalement la série n’avait pas fait quelque chose de mal. J’aime beaucoup Camille, son retour
est mignon comme tout et son récit également mais je ne sais pas pourquoi, quelque chose ne sonne plus comme avant et ce n’est pas qu’une question de coupe de cheveux. Enfin, il y a Drew. Drew et
sa petite amie. Bien que cela ne soit pas ce que je préfère dans Parenthood, je pense que la série creuse de la bonne façon son histoire. Du coup, cela donne quelque chose de
beaucoup plus gourmand et amusant. Bien entendu j’aimerais bien que cela soit légèrement plus forcé, plus nerveux mais bon, Parenthood s’amuse et je pense vraiment que c’est la
meilleure des choses que l’on pouvait attendre de sa part à ce moment.
Note : 6.5/10. En bref, avec quelques écarts de conduite, l’épisode reste assez agréable dans son ensemble.