Le Parc départemental de
Vaugrenier était ce dimanche matin déserté par les jeux de ballons, les irréductibles
de la course à pied avaient cependant bravés les intempéries pour un
entraînement sur les sentiers du Parc.
En premier lieu, il convenait de repérer
les allées praticables. L’étang avait débordé par endroit et cette augmentation
provisoire de surface permettait aux canards d’explorer les pistes cyclables et
le parcours de santé !
Pour accéder au bois de la
deuxième partie du parc, je devais contourner le site par la voie bitumée, les
ponts piétons étant devenus infranchissables.
C’est sur ce terrain de jeu, un
peu boueux il est vrai, que je suivais scrupuleusement mon plan d’entraînement,
sur un chemin vallonné à souhait. Une séance de fartlek(1) idéal entre
deux cross qui me permettra de repositionner le classement dans un sens plus
réaliste dimanche prochain, David étant toujours persuadé de m’avoir devancé la
semaine dernière (voir mon billet précédent « Il faut partir à point »).
La pluie se faisant plus intense
après une heure d’entraînement, j’abandonnais l’idée de revenir prendre une
photo des canards nageant autour des barres de flexions du parcours de santé,
image qui me semblait pourtant cocasse et qui, pensais-je, aurait joyeusement
illustré ce billet.
Malgré la pluie je n’étais pas
seul à Vaugrenier, les coureurs étaient nombreux à courir, et les canards à
nager !
inondation à Villeneuve Loubet (archive BFM - 2011)
(1) Le fartlek, d’origine suédoise, (littéralement :
jeu de vitesse) est un entraînement en nature sur terrain varié alternant des
phases de course intensives et récupérations de durées différentes. Il est le système
précurseur dans les années 60 de l’entraînement fractionné.