Quatrième de couverture :A partir de la tuerie qui a eu lieu à Newton dans le Connecticut en décembre 2012 et du pistolet comme symbole phallique, ce récit, fait dans la peau du tueur juste avant le drame, tente de comprendre comment un être humain a pu en arriver là et est devenu le symptôme d'un pays fantasmé mais souffrant.
Mon avis : Amanda prend parti que les tueries telles que la tuerie de Newton dans le Connecticut ou bien encore de Columbine sont l'acte d'individus ayant des problèmes avec leur sexualité. Individus asociaux avec une mère castratrice, elle dénonce aussi la société américaine qui fait l'apologie des armes à feu pour sa propre protection, un individualisme à outrance, où l'amabilité est un cache-misère dans un monde où tout s'achète. L'on pourrait croire dans un premier abord que ce livre est un reportage, un essai journalistique, mais l'auteure laisse clairement comprendre qu'il s'agit d'un roman, d'une fiction se basant sur des faits réels. Ce roman court m'a permis de me poser la question sur ces sociétés qui autorisent le port d'armes à feu. Et un rapide constat vient à moi, si l'on regarde le cas du Mexique, où le pour d'armes est autorisé, les statistiques sont flagrantes, en 2012, 25.000 morts pour 114 millions d'habitants, la France la même année 665 pour 65 millions d'habitants soit 22 morts pour 100.000 habitants au Mexique alors que la France n'est qu'à 1 pour 100.000 habitants, 22 fois plus de morts pour une population qui compte a peine le double. Aux États-Unis, ce sont 4,8 fois plus de morts qu'en France soit 15.216.
Je crois que vous comme moi pensons la même chose, enfin, je l'espère... Et si vous pensez encore que l'autorisation du port d'armes n'est pas si mal que cela, un dernier chiffre, 25.000 morts par an au Mexique, c'est comme si en France disparaissait chaque année une ville comme Vierzon...