A l’issue de cette consultation, prévue en mars prochain, une réunion avec les parties prenantes pour discuter des commentaires reçus est d’ores et déjà planifiée.
Utilisé dans des matériaux en contact avec les aliments tels que des emballages ou d’autres produits de consommation, mais également dans le papier thermique ou des poussières, le BPA a fait l’objet de très nombreuses études portant sur ses dangers potentiels pour la santé. Et si après examen de 450 études scientifiques, l’EFSA conclut aux dangers pour le foie, les reins et la glande mammaire, l’Agence précise que subsiste encore un certain nombre d’incertitudes, en particulier sur les effets touchant les systèmes reproductif, nerveux, immunitaire, métabolique et cardiovasculaire, ainsi que sur le développement de cancers.
Pourtant, dans le même temps, l’EFSA qualifie toujours de « faible » le risque pour la santé des consommateurs compte-tenu d’une exposition moyenne bien inférieure à la DJT provisoire. Un risque faible, y compris pour les fœtus, les nourrissons et les jeunes enfants.
Diviser par 10 la dose journalière tolérable (DJT) –soit la quantité estimée d’une substance chimique qui peut être ingérée quotidiennement pendant toute la durée d’une vie sans risque significatif pour la santé- actuelle sur une base provisoire (DJTp), en attendant les résultats des travaux de recherche menés dans le cadre du programme américain de toxicologie, c’est donc ce que vient de recommander l’EFSA, soit de 50 µg/kg de poids corporel/jour (ou 0,05 mg/kg/pc/jour) réduire la DJT à 5 µg/kg pc/jour (0.005 mg/kg/pc/jour).
Source: EFSA Bisphénol A