19 janvier Mon Azor azur, J'espère que tu vas bien, moi ça va. Tout à l'heure en t'emmenant pour la sixième fois chez notre vétérinaire qui nous sourit de plus en plus, nous avons traversé une forêt et il m'est passé un flash dans la tête : je t'emmenais (enfin je te tirais, parce que tu n'es pas complètement idiot) au milieu de cette forêt et je t'attachais à un gros chêne avec de la pâtée et de l'eau pour trois jours. Finie l'ouverture de ces boîtes dégueulasses, terminée la balade pipi à six heures du matin, de nuit comme de jour et sous la pluie battante, oust la lutte pour que tu cesses d'aboyer à trois heures du matin parce que le voisin, qui a dû un jour de cuite te filer un coup de pompe, escalade beurré l'escalier qui le mène à sa couche. Oubliées les discussions à n'en plus finir avec madame Michu qu'a un chien de la même race que toi, même qu'elle aimerait bien le marier, et qu'elle me parle de la météo de l'augmentation du prix des poireaux et qu'heureusement que nous avons un président à poigne avec tous ces étrangers. Achevées les batailles dans la baignoire avec le shampoing anti-puces. Enfin, je ne me suis pas arrêté, tellement peur d'oublier de t'enlever le collier avec notre adresse. Je t'aime.
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