Bonjour bonjour!
Comme je vous le disais sur les réseaux, il semblerait que 2014 commence très bien, puisque je vais faire davantage d'heures de travail dans le cadre de ma mission d'attachée de presse pour une startup lyonnaise en tant que'attachée de presse (je passe de 4 à 6 heures par jour) ; et, en parallèle, l'agence dans laquelle j'ai réalisé mon stage de fin d'études a besoin d'un petit coup de main en février et en mars et ont fait appel à moi. Je vais être débordée les prochaines semaines et sur les rotules je pense, mais je suis bien contente car ça veut dire plus d'argent qui va rentrer dans les caisses et surtout que mon travail est apprécié, et ça, ça n'a pas de prix :)Après, j'espère juste que cela n'affectera pas trop le blog, parce que bosser 9h par jour pendant 6 semaines, ça va être fatiguant! Je ferai de mon mieux en tout cas :)
En attendant, je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler du dernier Vanity Fair, qui est un magazine que j'apprécie toujours autant :)
On peut tout d'abord jeter un oeil à l'agenda Vanity Fair, qui nous promet de belle choses d'ici le 1er mars! On note donc que les Météorites de Guerlain sont déclinées en gloss, mascara et ombres à paupières depuis le 14 janvier, qu'Isabel Marant va lancer une collection de lunettes avec Oliver Peoples et que le show Louis Vuitton clôturera la Fashion Week le 5 mars 2014 avec le premier défilé de Nicolas Ghesquière aux commandes! :)
Que font les stars, pendant ce temps?Le tout jeune Madeon, 19 ans et originaire de Nantes, nous parle de sa collaboration avec Lady Gaga pour son album Artpop. Il a commencé par faire ses premières parties aux Etats Unis, durant 6 semaines, puis il lui a envoyé une chanson "mélodique et violente" qui a suscité son intérêt. Elle l'a donc appelé personnellement et ils ont composé d'autres morceaux, comme Gipsy. Il nous explique qu'il a été dur pour lui et surtout son entourage d'arrêter l'école à 16 ans, craignant pour son avenir : mais il a bien fait, car depuis, le succès lui sourit! Il nous parle également de Lady Gaga, nous dit que l'ambiance de travail avec elle et son équipe est très cool, simple et conviviale ; mais elle reste toujours dans le show, toujours très apprêtée, pour ne pas casser le mythe au cas où elle croiserait un fan. Lady Gaga quoi ^^
On nous parle ensuite du combat entre Wall Street et Hollywood: en effet, il n'est pas rare, dans les films, de voir la descente aux enfers de traders et autres hommes d'affaires aveuglés par l'argent et le profit, comme The Wolf of Wall Street, par exemple, mais aussi Cosmopolis ou Blue Jasmine. Pourtant, tout les oppose: l'un aime les chiffres, l'autre la culture et quand l'un prône les idées républicaines, dont le libéralisme, l'autre se veut plus démocrate. Comme le dit l'associé gérant de Rotschild & Cie, Grégoire Chertok qui a écrit cet article, Wall Street serait le Shérif de Nottingam et Hollywood Robin des Bois. C'est aussi une façon d'illustrer le combat entre les artistes, qui ont besoin d'argent pour mettre leurs projets sur pied et leurs investisseurs, qui dénigrent leur vision du monde en cherchant toujours la rentabilité, au détriment de la dimension artistique de la chose. Personnellement, je pense que ces personnages de traders sont sur-exploités depuis quelques temps parce que c'est dans l'air du temps, et qu'en cette période de crise, on a envie de ça. Et rappelons qu'Hollywood est aujourd'hui une grosse machine à sous qui ne marche qu'à coups de blockbusters et acteurs bankable, loin du cinéma indépendant d'autrefois et d'aujourd'hui. Non?
Vanity Fair nous présente ensuite les nouvelles étoiles d'Hollywood! Parmi lesquelles figurent Julian Morris (Pretty Little Liars), Lily Collins (la fille de fille, que l'on a vu dans le rôle de Blanche Neige aux côtés de la méchante reine Julia Roberts) ou encore Dree Hemingway (la petite fille d'Ernest et que l'on a vu dans Manhattan de Woody Allen), pour ne citer qu'eux. Mais avant ça, le magazine nous raconte l'histoire d'Hollywood, qui dure depuis maintenant 100 ans. A ses débuts, les jeunes actrices étaient recrutées après avoir fait des photos de mode ou des concours de beauté, puis, mises en contrat exclusives avec des agences, comme Hughes Tool puis envoyées prendre des cours à l'école, rigide, de Florence Enright tout en vivant, souvent, dans le foyer de jeunes filles Hollywood Station Club. Le physique avait une part des importantes dans leur rôle, si bien que leurs "patrons" n'hésitaient pas à modifier ce qui ne leur allait pas et à éjecter celles qui échappaient à leur contrôle. Le turn over était d'ailleurs assez important, afin de maintenant la discipline, et les filles restaient en moyenne 7 ans sous contrat avec leur agence. Les actrices travaillaient d'ailleurs beaucoup, notamment leur shooting photos, et travaillaient leur glamour, ce qui est moins le cas aujourd'hui. Ce n'est d'ailleurs que depuis les années 80 que les agents et les acteurs se sont imposés dans le système et qui a fait que les films reposent aujourd'hui e grande partie sur le casting, le choix des acteurs et leur nom étant l'un des facteurs clés de succès. Ils sont bien moins interchangeables que par le passé! et c'est tant mieux, même si le salaire des acteurs est parfois vraiment exorbitant. Un article passionnant j'ai adoré cette incursion dans l'Histoire du cinéma :)
A la toute fin du magazine, Laurent Laffite répond à quelques questions et ses réponses sont toujours un peu décalées :) Il aime le noir et le dessin (et le prouve en faisant un joli bonhomme en bâtons ^^), déteste "la branchitude" et pense que E.T a changé sa vie. Et il abhorre le pantacourt! Il reste également fidèle à son image un brin désuète, en affirmant que son gros mot favori est "La barbe!" ^^
Concernant l'actu?
Dans l'article "Où sont les Tintin d'aujourd'hui?", le député de Haute-Loire Laurent Wauquiez imagine la conversation qu'il pourrait avoir avec l'un des héros de son enfance, Tintin donc. Lequel se montre toujours aussi parfait, avec son air juvénile et son humilité, même si De Gaulle lui même le considérait comme son égal ; il faut d'ailleurs rappeler qu'il a traversé une bonne partie de l'Histoire du siècle dernier, et abordé de nombreux sujets épineux. Même s'il a parfois été maladroit notamment au sujet du Congo :s On souligne aussi son innocence et sa croyance en de vrais idéaux, son espoir dans les combats qu'il entreprend, choses qui manquent en France et notamment aux politiques. Par contre, non, on se saura pas si Tintin est gay! ^^
Il est ensuite question du passé trouble de Renault: en effet, Louis Renault qui a révolutionné le monde de l'automobile avec l'invention de la boîte à vitesses et est le célèbre fondateur de l'entreprise, a été accusé de collaboration avec les nazis, et arrêté à la Libération: son entreprise a été alors nationalisée pour le punir et il est mort à la prison de Fresnes, avant son jugement. Sa famille se bat pour laver son honneur et surtout récupérer son héritage, assez colossal: 6 milliards d'euros! Louis Renault avait la réputation d'être un patron et un mari tyrannique, qui a toutefois été énormément décoré, en tant que civil durant la Première Guerre Mondiale, grâce à ses moteurs d'avion qui sont bien supérieurs à ceux des Allemands. Son crime durant la Seconde Guerre? Avoir conçu des chars pour les Allemands. Ou plutôt, selon son gendre qui a effectué par mal de recherches, avoir laissé son entreprise seule alors qu'il se rendait aux Etats Unis, la laissant à la merci de 3 dirigeants de Daimeler-Benz, qui aurait construit des chars dans les locaux de Renault pour l'armée allemande. Chose que, bien sûr, Louis Renault "n'aurait jamais accepté", lui qui ne voulait même réparer les chars de la Wehrmacht (= armée allemande). On ne sait pas le vrai du faux, mais ce qui est sûr, c'est que cette famille est dévastée et le fils de Louis refuse de conduire une Renault et pense avoir été "spoilé" par l'Etat, dans cette histoire.
On terminera ce billet par une note gourmande et par l'arrivée de la gastronomie française aux US: je ne vais pas trop m'étaler sur le sujet car l'article est trèèès long mais on nous raconte l'histoire de Jean-Louis Palladin et de Gilbert Le Coze, qui ont imposé la cuisine française, le respect du terroir et du produit aux Etats Unis, pays surtout réputé pour sa fast-food. Gilbert, avait d'ailleurs été écoeuré, lors de son premier voyage avec sa soeur aux US dans les années 80 de ne pas pouvoir trouvé de produits frais : cela l'avait d'ailleurs dissuadé d'ouvrir un restaurant là bas. Mais, sa soeur et lui ont persévéré et leur restaurant de poissons frais (chipés au Fulton Street Fish market)a connu un grand succès Outre Atlantique: les Américains ne connaissaient finalement que très peu leurs poissons et ont été ravis de la découverte :) Les poissons sont d'ailleurs peu cuisinés, avec peu de garniture, mais ce sens de l'épure, la magie des assaisonnements et le respect du produit ont conquis le public. Jean-Louis, quant à lui, proposait une cuisine du terroir, goutûe et raffinée, avec les produits de la région de Washington : lui aussi privilégie les fournisseurs locaux avec lesquels il noue une relation solide! Même s'il se fait parfois importer du foie gras illégalement de France ^^ Les deux chefs ont en tout cas imposé leur marque et leur savoir-faire à la française aux Etats Unis et ont largement contribué au rayonnement de la gastronomie frenchy là-bas. Et je trouve également que, dans les années 80, leur approche de la cuisine était très moderne, en alliant respect du produit et fournisseurs locaux :)
Jolies photos!
Et voilà les filles! Et vous, avez-vous lu ce numéro de Vanity Fair, quels sont les articles qui ont attiré votre attention?
Des bisous!