La critique du Monde sur le dernier Edmund White m’a donné envie de lire « Jack Holmes et son ami » récemment paru aux éditions Plon. Je n’ai pas regretté d’avoir suivi l’avis du quotidien du soir…
Ce roman – un pavé de 383 pages – se lit d’un trait.
Il retrace l’histoire d’amitié entre Jack Holmes, homosexuel mondain, et Will Wright, hétérosexuel un peu coincé. L’histoire d’amitié de ces deux hommes, que tant de choses séparent, est singulière. De ces histoires d’amitié qui ressemblent à de belles histoires d’amour, la sexualité en moins. Au fil d’une vie faite de nombreuses séparations et retrouvailles, les deux amis parviennent à une connivence rare au point de former un couple fusionnel bien que leur histoire ne connaisse aucune dérive sexuelle.
Edmund White a un art unique pour dessiner les personnalités complexes, les rapports ambigüs, les sentiments amicaux et amoureux. Dans ce livre, ce qu’est l’amitié, une amitié vraie.