Grimm // Saison 3. Episode 10. Eyes of the Beholder.
Cela faisait un bout de temps que Grimm n’avait pas remis en avant le fait que notre héros, Nick, est un Grimm. Enfin, disons que l’on sait ça depuis tellement
longtemps dans la série maintenant que l’on n’y fait plus trop attention. Mais étrangement je l’ai énormément ressenti dans cet épisode alors que beaucoup de gens vont justement faire la remarque
: Nick est un Grimm. Bon, ce n’est pas un Grimm comme tous les Wesen semblent le voir au premier abord. Oui, car ce Grimm est un gentil, il aime
bien les Wesen et ne veut pas leur faire peur (sauf aux méchants bien évidemment mais généralement ceux-ci n’ont pas peur de lui, comme par hasard). Tout cela pour dire que cet épisode, bien que
légèrement facile et pas toujours très juste, délivre quelque chose d’assez efficace en son genre. La série laisse donc plus ou moins tomber tout son pathos et son intrigue de la saison pour
faire quelque chose d’assez nouveau tout en reprenant quelque chose d’assez classique. J’ai l’impression que cet épisode cherchait à nous rappeler plus ou moins tout ce qui s’est passé
précédemment dans la série (dans les grosses lignes).
Nick est un Grimm, Hank sait pour Nick, Juliette sait elle aussi et veut protéger les Wesen, etc. Et justement, Juliette est certainement LE personnage de cet épisode. Elle
excelle dans le registre de la femme un peu barrée qui tente d’éclater la tête d’un méchant dans un petit combat à main nu délicieux. C’est très rapide, on aimerait que cela dur plus longtemps,
mais bon on ne va pas bouder notre plaisir même pour quelques minutes. Ce serait quand même dommage. En tout cas, Grimm fonctionne très bien quand elle cherche à se concentrer
sur les relations que ses personnages peuvent entretenir. On revient d’un côté sur Juliette et Nick alors qu’elle est devenue complètement folle et puis l’on revient également sur Nick et
Hank et leur petit duo. Je trouve ce duo plutôt bon dans son ensemble et même assez drôle d’ailleurs. Notamment car j’ai parfois l’impression que Hank est complètement largué par ce qu’il peut
lui arriver. Mais ce n’est pas bien grave. Le seul gros problème dans cet épisode c’est le cas de la semaine. Disons qu’il n’est pas suffisamment bon pour réellement nous impliquer dans ce qu’il
nous raconte.
Note : 5/10. En bref, Juliette bad-ass c’est top. Le reste un peu moins mais bon…