Ravenswood // Saison 1. Episode 6. Revival.
Avec un nom d’épisode pareil, on aurait pu apprécié de voir Ravenswood renaître même si au fond la série n’est jamais née. Le postulat de départ était bon mais alors tout s’est
embourbé dans une mixture dégueulasse par la suite dès le premier épisode de la série. Tout cela ne m’encourageait pas à poursuivre l’aventure surtout que les cinq premiers épisodes n’étaient pas
bons du tout. Ce spin-off reste de toute façon à mes yeux une bonne idée finie au pipi, comme si ABC Family avait demandé aux scénaristes de pondre les dix épisodes en l’espace
de quelques jours. Car l’on ne peut pas dire que cette série est bien finie. Pretty Little Liars à côté est un chef d’oeuvre (mais je ne dis pas du mal de la série mère là,
surtout que je l’apprécie de façon générale). Mais « Revival » marquait donc le retour de Ravenswood. Pour le meilleur comme pour le pire. La série
avait finie par devenir complètement illisible du coup le petit recap au début de l’épisode était le bienvenu. Cela permet de se rappeler tout ce qui s’est passé précédemment et surtout de
l’emmagasiner. Sauf que je n’ai pas plus compris ce que Ravenswood tentait de nous raconter avec ce nouvel épisode par la suite.
Disons que une fois raconté à la va-vite cela parait tout simple mais c’est simple uniquement à ce moment là. Bien que cet épisode tente plus ou moins d’éclaircir les zones d’ombre de la série,
je n’ai pas vraiment réussi à m’investir dans l’épisode, encore une fois la faute à Caleb. Je n’arrive vraiment pas avec ce personnage et c’est de pire en pire. Je sens que
Ravenswood a une mauvaise influence sur moi du point de vue de ce personnage et c’est dommage. Car il ne m’était pas aussi insupportable dans la série mère. Donc dans un premier
temps, Caleb a rompu avec Hannah tout simplement pour la protéger. C’est donc ça de réglé (et puis l’on a vu Hannah et Caleb dans l’épisode de Pretty Litte Liars dernier du nom,
je me demande si tout cela est suffisamment cohérent finalement). Ensuite, notre petit groupe d’ado trouve un journal qui parle des Caleb et Miranda originaux. Brrr… j’ai peur. Si le côté
surnaturel de Ravenswood tente de revenir au galop, je dois avouer que c’est assez maigre. Cela ne permet pas de développer suffisamment la mythologie de la série.
Note : 3/10. En bref, la mythologie foire encore et toujours.