Qui sentait bon le Métropolitain
Qui sentait bon le bassin parisien
Avec un rouge-gorge dans son sapin
Avec un homme qui faisait son jardin
Au fond d´une cour à la Chaussée-d´Antin
Mais un jour près du jardin
Passa un homme qui au revers de son veston
Portait une fleur de béton
Dans le jardin une voix chanta
De grâce, de grâce, monsieur le promoteur,préservez cette grâce
De grâce, de grâce, monsieur le promoteur
Ne coupez pas mes fleurs
A la place du joli petit jardin
Il y a l´entrée d´un souterrainOù sont rangées comme des parpaings
Les automobiles du centre urbain
Jacques Dutronc/Le petit jardin"
Le jardin d'origine, créé en 1986 par Louis Arretche (1905-1991), comportait 40 % de surfaces minérales – pierre, béton ou bitume. Sa cartographie accidentée ainsi que de nombreux recoins, qui en compliquaient la lecture, n'étaient pas de nature à favoriser l'agrément des promeneurs auxquels un tel espace est à priori destiné. UNE TOPOGRAPHIE APAISÉE Le nouveau jardin est radicalement différent de son aîné. La topographie du site est aplanie, apaisée, voire simplifiée. Les architectes parlent d'« un espace unitaire, clair et compréhensible » où « les vues portent à de grandes distances, sans obstacles. » L'agence Seura architectes a voulu privilégier « une ambiance végétale en installant une grande prairie entre les deux lisières plantées ». Leur choix, dépourvu de fioritures, permettra de faire passer, au final, les surfaces de pelouses et de la prairie accessible au public de 26 % à 46 %." Jean-Jacques Larochelle - Journaliste au monde .
Coûts des travaux environs 80 millions d'euros...
© Google Earth
Le Jardin des Halles vu du ciel avant la destruction du site