Magazine Humeur
Cette série non (encore) télévisée, a pris la suite de la série Ioukos, brutalement stoppée en plein succès en 2004, à la suite de la mise aux fers de l'acteur principal.
La nouvelle série a commencé le 20 décembre 2013, lorsque le grand metteur en scène du théâtre Kremlin de la Moskova, Vladimir Vladimirovitch, libéra d'un geste auguste et supposé magnanime (le lyrisme ici est une figure de style obligatoire) ledit acteur.
Assez fadouille, le chapitre 1 n'a permis que de savoir qu'un hélico prit Khodor directement dans sa taule Carélienne pour le conduite vers un aéroport où l'attendait un avion privé germanique, puis, avec celui-ci, en Suisse via Berlin, voir sa mère malade. (Elle l'est peut-être réellement, le drame ayant apparemment télescopé la série)
La fin de ce chapitre se termine par un gros plan sur la ruine de Khodor, dépouillé pendant son enfermement.
Sa fortune, était, dit-on à Gibraltar, où il l'abrite, (sous le soleil piqué par la perfide Albion à la belle Espagne) Une bagatelle d'environ 15 milliards d'affreux dollars US, qui n'est plus que de 250 millions.
Je n'en voudrais pas pour mes petites courses !
C'est la fin de la très poussive saison 1. La saison 2 s'ouvre par un cri de détresse des vieux copains actionnaires de la machine à pétrole de Khodor, qui disent que les picaillons piqués leur reviennent et exigent le remboursement.
Des histoires misérables de ménagères ruinées : 113 milliards, une paille, réclamés par un M. Osborne, un nom qui ne s'invente pas pour un anglais enclavé en Andalousie. Le même nom de famille que le fier taureau que tous les touristes photographient sur les routes espagnoles.
Le suspense est terrible :
-Le frère (de nom) du taureau espagnol va-t-il mener seul le combat ?
-Khodor serait-il caché derrière lui, le temps de laisser passer ( s'avarier ) la monnaie d'échange de sa libération ?
-Vladimir Vladimirovitch, qui a peut être échangé sa magnanimité contre la promesse de ne pas lui pourrir sa grande œuvre donnée ces jours prochains au Théâtre Sotchi de Krasnodar, va-t-il se laisser faire ?
Après ce résumé, vous n'aurez plus qu'à attendre les prochains et palpitants chapitres, avec tribunaux, oligarques anciens et nouveaux, grands du monde oriental et tout et tout.
Du vrai théâtre haut de gamme!
© Jorge