Malavita…

Publié le 18 janvier 2014 par La Fille Aux Chaussures

J’avais souvent entendu Antoine de Caunes (quasi un maître à penser !) parler de Tonino Benacquista et vanter son écriture. J’avais gardé son nom dans un coin de ma tête… Les années ont passé et finalement, c’est grâce à la réédition en coffret de deux de ses titres que j’ai pu découvrir son univers.

Le thème de « Malavita » avait tout pour me conquérir : l’histoire d’une famille de mafieux repentis new-yorkaise semant le trouble dans une petite ville normande.

Si ce roman ne m’a pas déplu, il ne m’a pas convaincue. J’ai trouvé que nombre de ses composantes étaient invraisemblables. J’aime qu’une histoire soit cohérente et plausible. Je n’ai pas réussi à croire un seul instant à l’histoire, ce qui m’a largement empêchée de m’attacher aux personnages et de savourer pleinement l’intrigue.

Néanmoins, l’idée est astucieuse et traitée avec ce qu’il faut d’humour, d’ironie et de légèreté. C’est ce que j’appellerais, un bon livre de divertissement. La plume de Benaquista est fluide. Les personnages, affectueusement caricaturés et confondus par la banalité de nos existences, ont bien du mal à ne pas répondre par la violence aux tracasseries du quotidien. Nous assistons même à la fin du livre à un délire de violence qui fait passer Cholong-sur-Avre pour Chicago !

« Malavita » reste une lecture plaisante, mais qui ne me marquera pas longtemps.

Une famille d’Américains s’installe à Cholong-sur-Avre, en Normandie. Fred, le père, se prétend écrivain et prépare un livre sur le Débarquement. Maggie, la mère, est bénévole dans une association caritative et se surpasse dans la préparation des barbecues. Belle, la fille, fait honneur à son prénom. Warren enfin a su se rendre indispensable pour tout et auprès de tous. Une famille apparemment comme les autres, en somme. Une chose est sûre, s’ils emménagent dans votre quartier, fuyez sans vous retourner…

« Malavita » de Tonino Benacquista – Coll. Folio – 7,90 euros.
Prochaine lecture : « Miséricorde » de Jussi Adler-Olsen.