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Les leçons du classement des 100 plus grandes entreprises européennes

Publié le 18 janvier 2014 par Copeau @Contrepoints
Actualité

Les leçons du classement des 100 plus grandes entreprises européennes

Publié Par Xavier Fontanet, le 18 janvier 2014 dans Économie générale, Entreprise et management

Le dernier palmarès PwC des 100 plus grandes capitalisations européennes est sorti. Pour nous Français, il est plein d’enseignements.

Par Xavier Fontanet.

La Défense, coeur économique de Paris

La Défense, cœur économique de Paris

Les Suisses placent trois entreprises dans les cinq premières (Nestlé, Roche et Novartis) du classement PwC des 100 plus grandes entreprises européennes. Sidérante leçon de la part d’un pays qui a la taille d’une seule de nos régions et n’a aucune ressource dans son sous-sol ! Selon nous, les Suisses, ce sont des banquiers. La Suisse est effectivement une place financière, mais elle est d’abord industrielle et ouverte au monde grâce à ses entreprises. Notons au passage que la capitalisation des trois géants suisses approche le PIB du pays ! Voilà pourquoi son PIB par habitant (80.000 dollars) est le double du nôtre (43.000 dollars).

La Suisse est pour nous un exemple facile à étudier, ils sont nos voisins et parlent notre langue. On découvrira un Etat (35 % du PIB contre 57 % chez nous) qui a choisi de faire confiance à la société civile en restant sobre ; on y verra les bienfaits d’une régionalisation réussie, les vertus de la semaine de 42 heures, l’intérêt de la retraite à 65 ans et l’exercice de la démocratie directe grâce aux votations, sans compter un commerce extérieur florissant, un Etat peu endetté et en équilibre. On se rendra compte qu’il n’y a pas de chômage alors que les Suisses travaillent plus longtemps que nous : qu’est-ce qu’on nous a raconté en instituant les 35 heures ? Tout cela devrait nous inspirer.

L’autre résultat surprenant, après tout ce que l’on a entendu sur nos entreprises, est l’excellent classement de la France, deuxième derrière le Royaume-Uni et devant l’Allemagne : nos entrepreneurs français ne sont donc pas des manches ; qu’auraient-ils d’ailleurs fait si on les avait moins entravés et plus écoutés ! Deux idées simples si nous voulons nous améliorer : écoutons les grandes entreprises qui ont su se faire une place dans la mondialisation ; arrêtons de dire que nous sommes différents, soyons humbles et allons puiser des idées là où ça marche !

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