Dans la nuit du 12 au 13 décembre 1602, la nuit alors réputée la plus longue de l’année, le catholique Charles-Emmanuel Ier de Savoie, dont les terres du duché encerclent la Rome réformée, brise un traité de paix en lançant une attaque-surprise sur la cité endormie. Mais, par providence divine, les sentinelles réveillent la population à temps en sonnant l’alarme. Les habitants bondissent hors de leurs lits, sortent dans les rues, accourent aux postes de combat et repoussent vaillament les assaillants qui s’en retournent bredouille.
La résistance ferme et les ripostes immédates des Genevois et de leurs alliés protestants (villes de Berne et de Zurich, et même Henri IV de France) vallurent à Genève la reconaissance de sa souveraineté dans le Traité de St-Julien en 1603. Une grande victoire pour le calvinisme ! L’Escalade est commémoré chaque année à Genève, voir des photos sur le site de la Compagnie de 1602.