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La grâce des brigands, Véronique Ovaldé

Par Fannybleichner

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Véronique Ovaldé est un auteur que j’apprécie beaucoup pour ses romans précédents, je les ai tous adorés. Un savant mélange d’exotisme, de poésie et d’humour autour de personnages féminins souvent très forts.

Cette fois-ci il est question de Maria Cristina Väätonen, une femme écrivain qui a su s’extraire de la misère et du fanatisme religieux de sa mère. A 16 ans elle quitte sa ville du Grand Nord pour découvrir la Californie des années 70. Elle rencontre Claramunt, un écrivain richissime en plein déclin qui va faire d’elle sa protégée, en la projetant vers la gloire tout en profitant de cette situation. Maria Cristina devient un écrivain très prisé suite à la parution d’un roman, La mauvaise soeur ,qui raconte sa propre histoire et l’interprétation qu’elle en a. Elle devra se replonger dans son passé suite à un inquiétant coup de fil de sa mère et devenir le personnage principal de sa vie en suivant ses propres intuitions.

Il est question d’accomplissement, de littérature, d’amour et de voyage. La narration suit le fil chronologique de la vie de Maria Cristina, une sorte de biographie complète de la naissance à la mort de l’héroïne, racontée par un narrateur inconnu des lecteurs qui serait un ami de cette femme.

Comme toujours avec Véronique Ovaldé, le roman se lit avec plaisir, on est véritablement transporté dans un univers riche, attachant et plein de poésie, le tout sur un rythme énergique et vibrant. J’ai beaucoup apprécié cette lecture durant mon voyage à Istanbul. Je dois toutefois avouer que je n’ai pas été aussi charmée que par ses précédents ouvrages au caractère plus oniriques qui m’ont davantage séduite et que je ne peux que vous recommander !

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