Erica Falck, romancière présente dans La Princesse des glaces (que j’ai lu avant l’ouverture de ce blog) est maintenant enceinte de Patrick Hedström, inspecteur de police, son ami d’enfance devenu son compagnon. C’est donc, cette fois, plus l’enquête de Patrick que nous suivons, Erica étant cantonnée à son rôle de future mère "couveuse", souffrant des maux de fin de grossesse dont beaucoup d’entre nous connaissent la jouissance, d’autant plus que l’été à Fjällbacka, petite bourgade touristique suédoise, est caniculaire .
Un enfant de 6 ans parti jouer dans une brèche très touristique découvre le corps dévêtu d’une jeune femme. Lors de l’enlèvement du cadavre, les enquêteurs découvrent des ossements de deux corps féminins et associent cette découverte à deux disparitions survenues en 1979. Ces disparitions avaient tourné l’enquête vers Johannes Hult, suite au témoignage de son propre frère, et l’avaient mené au suicide.
Autant que le premier, j’ai adoré ce policier. L’enquête est prenante, j’allais de spéculation en spéculation et les essais-erreurs de l’enquêteur correspondaient à mon cheminement de pensées (dans certains polars, on se demande parfois comment l’enquêteur ne capte pas l’évidence). J’ai aimé aussi les "seconds-rôles", loin d’être insipides: le jeune policier plein de réflexion, les plus âgés qui se la coulent douce, puis celui qui est pris de remords de se l’être un peu trop coulée douce, le chef de police "absent" pour problèmes personnels. Ça ressemble assez à une société "normale", on n’est pas uniquement en présence des fins limiers qui constituent la plupart du temps, dans les romans ou les films (en général américains), les corps de police.
J’ai vraiment aimé et je vous le conseille donc vivement, si vous cherchez un bon polar mais pas trop "noir".