Inspiré par les années 80, le vestiaire d’Anthony Vaccarello évolue entre structure et apesanteur, entre radicalité et sex-appeal.
Sa marque de fabrique : le mix entre épure et sensualité, le noir. Sa pièce fétiche : la robe asymétrique.
Son idée de la mode : « Je travaille les vêtements directement sur le corps. Ce qui m’importe, c’est de trouver le bon drapé, la bonne ligne. […] C’est peut-être parce que je suis à moitié italien et à moitié belge que je suis à la fois dans la sensualité et dans le contrôle et la construction. »
A chaque saison, c’est sa copine et muse, Anja Rubik, qui ouvre le show, cette fois au son d’un « Summertime » rocailleux de Janis Joplin. Mais rien d’adouci chez Anthony Vaccarello, qui propose toujours un vestiaire edgy pour tops en vue et it girls fittées. Des mini-robes bustier, des vestes de smoking, des shorts, tout est ultra-court et ultra-moulant. Les silhouettes sont toutes ou presque ponctuées au détour d’une poche, d’une boutonnière ou d’une épaulette, de gros clous ronds argentés de tapissier. Une longue veste de smoking blanc, portée avec une mini navy soulignée d’une bande de cuir rouge profond, une robe manteau acérée en cuir rouge… Les filles d’Anthony Vacarello n’ont pas l’air facile : un gros trait de liner terminé d’une virgule accentue cet air peu engageant, épaules en avant et regard fermé, comme le démontre magistralement Malgosia Bela, qui clôt ce défilé au son de « Que je t’aime ». Etrange déclaration !
Pour ses défilés, il dessine des chaussures avec Giuseppe Zanotti puis Stella Luna.