NB : Swap vient de l'anglais. Il signifie échanger. C'est un outil financier utilisé dans les flux financiers interbancaires notamment.
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La scène se déroule à la bibliothèque. Sur l’étagère de mise en valeur des nouveautés se trouve un livre au titre gargantuesque, Swap d'Anthony Moore. Sur la dernière de couverture, l’éditeur se fend d’un texte : « ne commencez ce livre que si vous avez du temps, car vous ne pourrez pas le lâcher ». Cela ressemble à Apostrophes avec Bernard Pivot qui promet le remboursement d’un livre de William Boyd, le fabuleux Comme neige au soleil. Sauf que l’éditeur n’est pas Pivot c’est Liana Levi, l’éditrice de Iain Levison (sans le n que certains lui attribuent mais qu’il na pas) mais c’est pas mal non plus. Bref, je n’ai jamais le temps donc rira bien qui rira le dernier. L’incipit est le suivant : « Superman, numéro un ? ». Ok, avec Superman cela va aller très vite, et puis les premières pages défilent et avec elles un intérêt croissant et pain au chocolat puisque nous sommes dimanche. Alors qu’il est tout jeune, Harvey échange contre un bout de plastique une bande-dessinée qui s’avère prendre de la valeur avec le temps qui passe. L’échangiste, pardon, l’échangeur n’est autre que Bleeder Odd, le souffre-douleur du collège. Cet acte d’apparence anodin va littéralement changer la vie d’Harvey. Devenu libraire en BD à Londres, il ne pense plus qu’à cet exemplaire de Superman dont la côte d’occasion explose pour atteindre 200.000 dollars. A l’occasion d’une fête des anciens de son école, il revoit ses amis d’enfance et Bleeder. Là débute une autre aventure. Et je ne vous en dis pas plus car « si vous avez du temps, vous ne pourrez plus le lâcher ».