Le dernier film de Martin Scorsese cartonne dans la plupart des box-offices du monde… du moins, là où le film est projeté. En effet, le long métrage retrace la vie du trader Jordan Belfort dans tous ses excès. La drogue et le sexe y sont très présents et, même si Le loup de Wall Street est très bien ficelé, surfant entre l’humour et le drame, il n’en reste pas moins qu’il n’est pas à mettre au regard de tout le monde.
En Asie et au Moyen-Orient, le film fait ainsi l’objet de censure. Certaines scènes ont été supprimées au Liban et en Inde, notamment celles où Leodardo DiCaprio prend de la cocaïne sur les fesses d’une prostituée, où une orgie gay a lieu dans un appartement et où l’un des associés de Jordan Belfort se masturbe en public. Dans d’autres pays, comme le Népal et la Malaisie, il a simplement été interdit.
Mais il n’y a pas que dans les contrées éloignées où le film fait jazzer. En Belgique, Le loup de Wall Street n’a pas ému plus que ça la Commission de contrôle des films qui l’a catégorisé dans la section « Tous publics ». Certains parents, choqués, seraient sortis de plusieurs salles du Royaume avec leurs enfants. Cette situation particulière a mené plusieurs exploitants de cinémas à déconseiller le long métrage aux moins de 16 ans à l’instar de Kinepolis. Du côté d’UGC, aucune mesure particulière n’a été prise comme l’a expliqué le directeur de la chaîne française à la RTBF : » La Commission est la seule habilitée à délivrer la mention ‘enfants admis’. Donc nous devons nous ranger derrière son avis « .