Qui de nous deux. Angela Behelle.

Par Mademoizela
Déçue par la trilogie romanesque et romancée d'E.L James et ses nuances de Grey, j'ai poursuivi mes lectures cochonnes érotiques. J'ai téléchargé gratuitement sur ma liseuse un "catalogue" d'œuvres dans la même veine que Les 50 Nuances. Je suis tombée sur un résumé de l'histoire de Qui de nous deux? Une histoire torride entre une prof de philosophie de 27ans et son élève. 
Je crois que je dois m'allonger sur le divan de Freud....





Quand j'étais élève, fantasmer sur mes profs était évident. Je crois que j'ai été profondément marquée par le film PROFS. Petite, je rêvais d'avoir Patrick Bruel comme prof de Français. Je voulais être Laëtitia (dans le film) qui danse avec son prof/qui danse avec Patrick.
J'ai dû faire un transfert ou deux sur certains profs que j'ai eus.
Si vous n'avez pas vu le film: ça se passe ici:







Depuis peu, je suis passée de l'autre côté du bureau. On change vite de point de vue. Dans ma tête c'est inimaginable désormais ce genre de phénomène.
Je crois même que dans l'esprit des gens, il y a deux poids deux mesures: l'addition d'un prof et d'une élève est moins mal perçue que l'association d'une prof et d'un élève. Peut-être. Peut-être pas.
Quand la différence d'âge entre prof et élève est minimisée, là est le piège. J'ai eu des terminales et j'avais 27ans. 9 ans d'écart: et qu'on le veuille ou non, qu'on mette des barrières infranchissables, la proximité est là. Il faut juste ne pas dévier.
Quand j'ai lu le résumé, c'est l'appel de l'interdit qui m'a poussée à acheter ce livre. C'est une lecture très cathartique à contrecoup. Jamais je n'aurais flanché comme notre héroïne, c'est pourquoi j'ai sereinement lu ce roman.
Fin de la séance psychanalytique.  

J'ai trouvé dans ce roman tout ce qui me manquait chez E.L James. Si certains ont été choqués par Les Cinquante nuances de Grey et ses perversions, ne lisez par Behelle.  On a du détail, de la scène hard, du porno plus ou moins chic, le piment de l'interdit et de l'immoralité en veux-tu en voilà! Cela ne dégouline pas d'amour comme chez E.L James mais de ............... (autocensure).La fin est plutôt rassurante, les personnages bienveillants. L'histoire ne se finit pas sur une pointe amère, dégoûtante et malsaine. Elle est déroutante, certes, mais Humaine et propre (si je peux m'exprimer ainsi).